Le mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R), mis en place à Goma pour garantir le respect du cessez-le-feu et détecter les violations entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC), regroupe des acteurs clés des deux nations. Ce dispositif se déroule sous l’égide du ministre angolais des Affaires étrangères, Tète Antonio, et bénéficie de la participation de la communauté internationale, représentée par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, Bintou Keita.
Les travaux du mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R) ont été officiellement lancés le mardi 5 novembre, marquant une étape cruciale dans l’effort de maintien de la paix et de la sécurité dans la région des Grands Lacs. Ce mécanisme a pour mission de garantir le respect du cessez-le-feu et de détecter les violations potentielles commises par les deux parties en conflit : le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Ce lancement a eu lieu dans la salle d’attente du poste frontalier de la grande barrière de Goma, un site stratégique et symbolique, en raison de son rôle central dans les relations bilatérales entre les deux pays.
Sous la facilitation du ministre angolais des Affaires étrangères, Tète Antonio, les travaux du MVA-R réunissent des personnalités politiques clés des deux nations ainsi que des représentants de la communauté internationale. Parmi les participants, on retrouve la ministre d’État congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, et son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe. La présence de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Bintou Keita, témoigne également de l’implication de la communauté internationale dans ce processus de paix.
Le général major Peter Chirimwami Nkuba, gouverneur de la province du Nord-Kivu, est également un acteur clé dans ces travaux, soulignant l’importance du soutien local dans la mise en œuvre des décisions prises à un niveau plus élevé. La province du Nord-Kivu, théâtre de nombreux conflits armés, est particulièrement touchée par les conséquences de l’instabilité régionale, notamment l’agression rwandaise en RDC.
Ce mécanisme a été mis en place non seulement pour surveiller le respect des engagements pris par les deux parties, mais également pour créer un cadre de dialogue et de coopération visant à prévenir les escalades de violence. L’engagement des deux pays à travailler ensemble, avec l’appui de l’Angola et des Nations Unies, marque un tournant potentiel dans la gestion des conflits dans cette région instable.
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