Réagissant mercredi 27 novembre sur le débat autour de la révision constitutionnelle, Marie-Josée Ifoku, présidente du parti politique Alliance des élites pour un nouveau Congo (AéNC), estime que le problème n’est pas dans les textes de loi mais dans l’élite qui doit adapter une nouvelle vision.
« Il est crucial de reconnaître que le véritable obstacle au développement ne réside pas dans les textes de loi, mais dans l’élite qui doit adopter une nouvelle vision », dit-elle.
Pour pallier ce problème, cette ancienne candidate présidente de la République propose la création d’une institution appelée Conseil national de médiation et de cohésion nationale, qui devra favoriser un travail en profondeur sur les mentalités par le biais du dialogue.
« Nous proposons la création d’une institution essentielle : le Conseil national de médiation et de cohésion nationale. L’article 222, alinéa 3, de la Constitution de la RDC permet la création d’une telle institution.
Le Conseil servirait de plateforme pour favoriser le dialogue et la réflexion, permettant ainsi d’engager un travail en profondeur sur les mentalités.
En réunissant divers acteurs de la société-politiciens, acteurs de la Société civile, businessman, femmes, jeunes, scientifiques et citoyens. Le Conseil national de médiation facilitera un échange constructif d’idées et de solutions. Cela encouragera une prise de conscience collective et une responsabilité partagée pour le changement. C’est en travaillant ensemble, à travers cette institution, que nous pourrons véritablement transformer notre société et bâtir un avenir meilleur pour tous, souligne la présidente de l’AéNC.
Marie-Josée Ifoku se dit déterminée à poursuivre son combat de “Kombolisation” dont les points essentiels sont : transformation des mentalités : Sans un changement profond dans la manière de penser et d’agir des citoyens et des leaders, les meilleures réformes resteront inefficaces. Cette étape semble prioritaire pour poser les bases d’un véritable renouveau ; réformes institutionnelles : Après un travail sur l’homme, une refonte des institutions devient essentielle pour assurer une gouvernance juste, équitable et adaptée aux réalités locales. Cela inclut la lutte contre la corruption, la promotion de l’État de droit et la décentralisation ; nouvelle Constitution : Une constitution adaptée aux besoins contemporains du peuple congolais symboliserait la renaissance du Kongo. Elle pourrait intégrer les principes de justice, de participation citoyenne, et de développement durable tout en valorisant les racines culturelles et historiques.
« La Kombolisation serait une vision globale, mettant l’homme au centre du processus de reconstruction. Si elle est menée avec détermination et sagesse, elle pourrait non seulement transformer la RDC, mais aussi servir de modèle pour d’autres nations africaines », déclare-t-elle.
Rappelons que lors de son meeting, mardi 26 Novembre à Kalemie, dans la province du Tanganyika, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait réaffirmé sa détermination à revoir la Constitution tout en soulignant que le peuple reste le seul arbitre pour trancher sur cette question.
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