À Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental, le chef de l’État a annoncé un plan ambitieux pour revitaliser la Minière de Bakwanga (MIBA), en allouant 50 millions de dollars à cette entreprise en difficulté, symbole de l’espoir pour la région. La relance de la Minière de Bakwanga (MIBA) revêt une importance capitale pour Mbuji-Mayi et la République démocratique du Congo dans son ensemble. En tant que symbole de l’industrie diamantifère congolaise, la MIBA représente non seulement un levier économique vital, mais également un enjeu social et environnemental. Au-delà de la relance de la MIBA, Tshisekedi a également abordé des enjeux cruciaux tels que la création d’emplois pour les jeunes, la sécurité nationale, la diversification de l’économie, et l’amélioration des services sociaux.
Le jeudi 26 décembre, Mbuji-Mayi, le chef-lieu du Kasaï-Oriental, a vibré au rythme de l’accueil chaleureux réservé au président de la République, Félix Tshisekedi. À son arrivée à l’aéroport de Bipemba, une marée humaine s’est rassemblée pour l’acclamer, escortant le chef de l’État jusqu’à la place Bonzola, où il a tenu un meeting marquant et prometteur pour la relance de la Minière de Bakwanga (MIBA).
Félix Tshisekedi a abordé avec ferveur la nécessité de revitaliser cette entreprise, dont l’avenir est crucial pour Mbuji-Mayi, la capitale mondiale du diamant. Il a annoncé avec enthousiasme la mise à disposition de 50 millions de dollars pour soutenir cette relance tant attendue, affirmant : « Nous aurons un œil sur l’utilisation de cet argent pour que la société soit réellement relancée. » Cette déclaration a été accueillie par des applaudissements nourris, révélant l’espoir des habitants face à des années d’inefficacité et de déclin.
La MIBA, en faillite depuis des décennies, a souffert de la gestion des gouvernements successifs. L’annonce de cette somme intervient dans un contexte de tensions internes au sein de la direction de l’entreprise, mais souligne la volonté du président de rétablir la situation et de redonner vie à l’industrie minière.
Au-delà de la relance de la MIBA, le président Tshisekedi a pris soin de rappeler les engagements pris et les priorités de son mandat. Évoquant des questions cruciales telles que l’emploi des jeunes, l’encadrement des entrepreneurs, et la sécurité nationale, il a promis de lutter contre les menaces pesant sur la République : « Je suis debout contre eux. » Il a affirmé sa détermination à mettre fin aux conflits et à créer un environnement pacifique propice au développement.
Le chef de l’État a également abordé la problématique du pouvoir d’achat, conscient des difficultés rencontrées par la population. Il a engagé le gouvernement à diversifier les ressources économiques pour réduire la dépendance à l’importation. « Il est impossible de mourir affamé ici en RDC avec nos potentialités », a-t-il déclaré, appelant à une mobilisation autour de l’agriculture pour garantir la sécurité alimentaire.
En matière de services sociaux, il a rappelé les avancées déjà réalisées, comme la gratuité de l’enseignement primaire et l’accouchement. Son engagement pour un meilleur accès à l’eau et à l’électricité témoigne de sa volonté d’améliorer le quotidien des Congolais.
Félix Tshisekedi a également évoqué la modernisation de l’administration publique, soulignant la nécessité d’un redressement fondamental pour assurer son efficacité. Le programme de redressement de la Fonction publique, qui se déploiera en plusieurs phases, vise à construire des infrastructures essentielles, telles que des écoles et des hôpitaux, ainsi qu’à développer des routes pour faciliter l’accès aux zones rurales.
Enfin, il est revenu sur la problématique du changement de la Constitution, rappelant que c’est la voix du peuple qui prime. « La voix du peuple c’est la voix de Dieu », a-t-il insisté, soulignant ainsi son engagement envers la démocratie et la volonté populaire.
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