Les graves inondations qui ont frappé la ville de Kinshasa et la province du Kongo Central ont laissé un lourd bilan humain et causé de nombreux dégâts matériels, plongeant des milliers de familles dans la précarité. En raison de pluies diluviennes persistantes, plusieurs quartiers de la capitale et des zones riveraines ont été submergés, entraînant la perte de vies humaines et des destructions considérables d’infrastructures, de maisons et de terres cultivables. Face à ce drame, le président Félix Tshisekedi a de nouveau insisté, lors du Conseil des ministres du vendredi 11 avril, sur l’urgence de renforcer les capacités de gestion des catastrophes naturelles. Il a rappelé la nécessité de doter les structures compétentes, telles que la Caisse de solidarité nationale et de gestion humanitaire des catastrophes, des ressources matérielles et financières nécessaires pour une réponse plus rapide et plus efficace. Cette prise de position fait écho à sa communication de décembre 2024 devant ce même Conseil des ministres, où il avait déjà alerté sur la recrudescence de ces phénomènes climatiques et sur l’urgence de préparer des stratégies d’intervention adaptées. Avec les prévisions alarmantes de la METELSAT pour avril et mai 2025, Félix Tshisekedi a appelé à une évaluation rigoureuse des zones les plus vulnérables et à une action coordonnée pour limiter les pertes humaines et matérielles à l’avenir.
Les pluies diluviennes des 4 et 5 avril 2025 ont frappé avec une force dévastatrice la ville de Kinshasa et la province du Kongo Central. Ces intempéries ont causé la mort d’une quarantaine de personnes et laissé plus de 3 000 sinistrés, dont de nombreuses familles sans abri. Les inondations ont également engendré d’énormes destructions, notamment sur des infrastructures clés telles que la RN1 et la route menant à l’aéroport de Ndjili, rendant l’acheminement de l’aide aux zones affectées particulièrement difficile.
Les images de quartiers submergés et d’infrastructures anéanties illustrent un phénomène climatique récurrent et de plus en plus menaçant, alors que la République démocratique du Congo subit de plein fouet les effets du changement climatique. Ce constat a été vivement réitéré lors de la 39e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 11 avril 2025, où le président Félix Tshisekedi a insisté sur l’urgence d’agir face à ces événements dramatiques.
Des mesures de prévention et de réponse urgente
Lors de cette réunion, le président Tshisekedi a rappelé sa communication du 6 décembre 2024, lors de la deuxième réunion extraordinaire du Conseil des ministres, où il avait déjà attiré l’attention du gouvernement sur la recrudescence des catastrophes naturelles. Ce message, martelé à plusieurs reprises, souligne la nécessité impérative de renforcer les capacités de gestion des catastrophes, avec des ressources matérielles et financières suffisantes.
Face aux prévisions alarmantes de la METELSAT pour avril et mai 2025, le chef de l’État a insisté sur l’évaluation immédiate des zones les plus vulnérables, afin de définir des stratégies d’intervention adaptées. Le gouvernement doit impérativement coordonner ses efforts, en collaboration avec les autorités provinciales, pour apporter une réponse rapide et efficace aux populations touchées. Le président Tshisekedi a également souligné la nécessité d’une gestion urgente de l’aide humanitaire pour fournir logement, nourriture et soins médicaux aux sinistrés.
Des engagements concrets : Un plan d’action opérationnel
Une des décisions majeures prises lors de cette réunion a été l’engagement de la Première ministre et des ministres sectoriels à élaborer un schéma de gestion des catastrophes. Ce plan devra inclure des actions préventives et réactives, telles que l’amélioration des infrastructures de drainage et la sensibilisation des populations aux risques climatiques. Le chef de l’État a également demandé une révision approfondie des infrastructures de la capitale, en mettant en avant l’extension du réseau de drainage et la réhabilitation des infrastructures routières pour prévenir de futures catastrophes.
Une attention particulière a été portée à la mise en place de systèmes d’alerte précoce et à l’amélioration de la résilience des infrastructures face aux inondations. Ces initiatives seront essentielles pour réduire l’impact des futures catastrophes et garantir la sécurité des populations.
Renforcer les capacités financières : Un soutien logistique immédiat
Dans le cadre de la réponse aux crises actuelles, le ministre des Finances a été chargé de garantir la mise à disposition des fonds nécessaires pour la Caisse de solidarité nationale et de gestion humanitaire des catastrophes. Cette dernière devra pouvoir intervenir rapidement et efficacement, en coopération avec les autorités locales et les organisations humanitaires internationales. La gestion rigoureuse des finances publiques s’avère cruciale pour assurer une aide immédiate aux populations affectées.
Les mesures prises par le gouvernement lors de cette réunion démontrent un engagement clair face aux catastrophes naturelles, mais elles révèlent aussi l’ampleur des défis à surmonter. La République démocratique du Congo, confrontée à des conditions géographiques et climatiques difficiles, devra renforcer ses infrastructures et développer des stratégies de prévention des catastrophes. Cela passe par des infrastructures résilientes, une sensibilisation accrue des populations aux risques climatiques et un système d’alerte avancé pour anticiper les crises.
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