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25 novembre, 2025 - 05:35:43
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Sahara marocain : un consensus international croissant autour de l’initiative d’autonomie

La dynamique diplomatique enclenchée par le Maroc en faveur de l’initiative d’autonomie au Sahara occidental, sous souveraineté marocaine, continue de s’élargir sur la scène internationale. Elle illustre un tournant décisif dans la résolution d’un différend régional vieux de plusieurs décennies.

Le soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et à son initiative d’autonomie, présentée en 2007 comme solution politique, réaliste et durable, s’inscrit dans une tendance de fond. Cette orientation est portée depuis plusieurs années par le roi Mohammed VI et traduit un consensus international croissant pour clore définitivement ce différend dans le cadre de l’unité territoriale du Royaume.

Depuis le début de l’année 2025, cette dynamique s’est accélérée, avec de nouveaux pays retirant leur reconnaissance à la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée, et d’autres réaffirmant leur appui explicite à l’approche marocaine. Ainsi, le Ghana a annoncé le 7 janvier son retrait de reconnaissance de la « rasd », rejoignant le Panama et l’Équateur qui avaient pris une décision similaire fin 2024. À ce jour, plus de 85 % des États membres des Nations unies ne reconnaissent pas l’entité séparatiste.

Une majorité d’États membres de l’ONU favorables à l’autonomie

Selon les chiffres communiqués par la MAP, 116 pays soutiennent désormais l’initiative marocaine d’autonomie, soit plus de 60 % des États membres des Nations unies. Parmi eux figurent plusieurs partenaires stratégiques du Royaume. Les États-Unis ont réitéré leur reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara, saluant la proposition d’autonomie comme « sérieuse, crédible et réaliste ». La France, pour sa part, a confirmé sa position à trois reprises depuis le discours d’Emmanuel Macron au Parlement marocain en octobre 2024.

Les pays du Conseil de Coopération du Golfe, ainsi que plusieurs États d’Amérique latine, d’Afrique subsaharienne et d’Asie centrale, se sont également inscrits dans cette dynamique. En Europe, une récente tournée du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a permis à quatre pays (Espagne, Estonie, France, Hongrie) de réitérer leur appui, tandis que la Croatie et la Moldavie ont désormais rejoint les rangs des soutiens ouverts à l’initiative.
La Hongrie est allée plus loin, note la MAP, en envoyant son ambassadeur dans les Provinces du Sud et en élargissant ses services consulaires à cette région. Quant à la Slovénie, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, elle a salué l’initiative marocaine comme « une bonne base pour une solution définitive », selon sa ministre des Affaires étrangères, Tanja Fajon, lors d’une conférence de presse conjointe avec Nasser Bourita à Ljubljana.

Une dynamique diplomatique relayée sur le terrain

Ce soutien diplomatique s’accompagne d’une dynamique concrète sur le terrain. Le 17 janvier à Laâyoune, deux commissions mixtes Maroc-Côte d’Ivoire et Maroc-Liberia ont été tenues pour renforcer la coopération économique dans le cadre de l’Initiative Royale pour l’Afrique Atlantique, qui inclut notamment le projet de gazoduc Nigéria-Maroc et le Port Dakhla Atlantique. Ces projets s’inscrivent dans la stratégie de développement des Provinces du Sud lancée par le Royaume.

Par ailleurs, des délégations étrangères effectuent régulièrement des missions de prospection dans la région, afin d’identifier des opportunités économiques au bénéfice des populations locales, rapporte la MAP.

Pour les autorités marocaines, cette convergence diplomatique reflète une évolution significative des équilibres régionaux. « Cette dynamique internationale représente aujourd’hui une réalité incontournable », souligne l’agence MAP, précisant qu’elle envoie « un message clair aux Nations unies et aux autres parties », appelées à dépasser les positions figées du passé.

Alors que 22 pays membres de l’Union européenne ont officiellement exprimé leur soutien à l’initiative marocaine, la configuration actuelle du dossier du Sahara marocain semble, plus que jamais, marquée par une logique de solution pragmatique fondée sur la reconnaissance de la souveraineté nationale du Royaume et sur l’intégration régionale.

Avec MAP

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