Dans un contexte d’escalade militaire au Moyen-Orient, la République démocratique du Congo (RDC) a exprimé lundi 23 juin sa solidarité avec le Qatar, condamnant avec fermeté les frappes ayant visé le territoire souverain de cet État du Golfe.
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, Kinshasa a dénoncé « une violation des principes fondamentaux de la souveraineté des États consacrés par la Charte des Nations Unies ».
« La République démocratique du Congo exprime sa pleine solidarité avec le peuple frère et ami du Qatar », peut-on lire dans le communiqué, qui réaffirme l’attachement de Kinshasa au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les États. La diplomatie congolaise salue par ailleurs le rôle actif de Doha « en faveur du dialogue et des initiatives diplomatiques visant à promouvoir la paix et la stabilité, dans la région comme au-delà ».
Sans nommer l’Iran, auteur des frappes, le gouvernement congolais alerte sur la gravité de la situation sécuritaire et appelle « l’ensemble des parties à faire preuve de retenue, à œuvrer en faveur d’une désescalade rapide et à privilégier la voie du dialogue et de la diplomatie ».
Trump annonce un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran
« Le cessez-le-feu entre en vigueur. Veuillez ne pas le violer. » C’est par ce message laconique posté à 7 h (heure française) sur Truth Social que le président américain Donald Trump a annoncé, dans la nuit de lundi à mardi, l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre la République islamique d’Iran et l’État d’Israël, après plus d’une semaine d’échanges de tirs nourris entre les deux ennemis.
Tel-Aviv a confirmé avoir accepté la proposition américaine d’un cessez-le-feu « bilatéral », estimant avoir rempli « tous les objectifs » de son offensive contre les infrastructures iraniennes, notamment nucléaires. Le gouvernement israélien a toutefois prévenu qu’il « réagirait avec force à toute violation ».
Mais la trêve demeure fragile. Peu après l’annonce, une salve de missiles iraniens a de nouveau visé le sud d’Israël, faisant au moins quatre morts selon les secours israéliens. Téhéran n’a pas revendiqué officiellement ces tirs, mais a indiqué qu’il ne poursuivrait ses frappes que si Israël relançait les hostilités.
Depuis le 13 juin, l’État hébreu ciblait des installations militaires et nucléaires iraniennes pour empêcher, selon lui, que l’Iran ne se dote de l’arme atomique. En riposte, la République islamique a multiplié les menaces, puis les frappes. Le président Trump avait franchi un seuil supplémentaire le 22 juin en ordonnant des frappes américaines sur les sites de Fordo, Natanz et Ispahan.
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