La peur a de nouveau frappé Beni, au Nord-Kivu. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une incursion attribuée aux terroristes des Forces démocratiques et alliées (ADF) a endeuillé le quartier Matembo, dans la commune de Mulekera. Un civil pygmée a été tué et une autre personne portée disparue, selon le bilan provisoire communiqué par les autorités locales. « C’est un fait malheureux. Nous attendons encore des informations complémentaires », a déclaré le bourgmestre de Mulekera, Ngongo Mayanga, qui confirme que les services de sécurité ratissent le terrain à la recherche de traces des assaillants et d’éventuelles autres victimes.
Une nouvelle attaque attribuée aux Forces démocratiques et alliées (ADF) a visé, dans la nuit de mercredi à jeudi, le quartier Matembo de la commune de Mulekera, à Beni, chef-lieu provisoire du Nord-Kivu. Le bilan encore provisoire fait état d’un civil tué et d’une autre personne portée disparue, a indiqué jeudi matin le bourgmestre de la commune.
Un bilan encore incertain
« Je viens d’être informé par mon collaborateur, chef du quartier Matembo, qu’il y a eu une incursion de personnes assimilées aux terroristes ADF dans l’une de ses cellules », a expliqué le commissaire supérieur principal Ngongo Mayanga. « Un civil, un pygmée, a été tué et une autre personne est portée disparue. Mais c’est encore un bilan provisoire : les services de sécurité poursuivent les investigations pour retrouver d’éventuelles autres victimes », a-t-il ajouté.
Des enquêtes en cours
Les forces de sécurité locales ont immédiatement lancé des opérations de ratissage. Elles visent à identifier le parcours emprunté par les assaillants et à vérifier si d’autres habitants ont été touchés. La population, elle, reste sous le choc d’une attaque qui rappelle la persistance de la menace ADF dans une région pourtant placée sous état de siège depuis plus de deux ans.
Les incursions attribuées aux ADF se sont multipliées ces derniers mois dans le Nord-Kivu et en Ituri. Classée organisation terroriste par les Nations unies et les États-Unis, la rébellion est accusée d’atrocités répétées contre les civils. À Beni, les autorités locales appellent à la vigilance et à un renforcement des dispositifs de protection, alors que la société civile redoute une résurgence des violences dans les zones rurales.
Infos27/ACP