En mission à Washington à l’occasion des Assemblées annuelles 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, le ministre des finances, Doudou Fwamba, défend la trajectoire économique du pays avec assurance. Portée par une croissance robuste et une inflation maîtrisée, la RDC cherche à consolider ses alliances avec les bailleurs et à ancrer les réformes de gouvernance au cœur de son développement. Ce déplacement s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer la crédibilité du pays sur les marchés internationaux et à attirer davantage de financements pour les secteurs stratégiques.
Doudou Fwamba, ministre des finances, séjourne à Washington où il conduit la délégation congolaise aux Assemblées annuelles 2025 du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Ce rendez-vous de haut niveau constitue une tribune stratégique pour la République démocratique du Congo, qui entend consolider ses liens avec ses partenaires techniques et financiers tout en affirmant la solidité de son économie.
Au programme des discussions : la deuxième revue du programme avec le FMI, la mise en œuvre du Programme RST, l’appui budgétaire de la Banque mondiale et plusieurs projets structurants dans les secteurs de l’énergie, des transports, de la lutte contre la pollution et du climat. Les échanges portent également sur l’état d’avancement des discussions avec les agences de notation souveraine, une étape cruciale pour crédibiliser la signature financière du pays.
Le ministre a mis en avant les réformes engagées par le gouvernement, parmi lesquelles le déploiement du Compte unique du Trésor et la généralisation de la facture normalisée. Ces outils visent à moderniser la gouvernance publique et à renforcer la transparence dans la gestion de l’État, conformément à la vision du président Félix Tshisekedi.
Cette offensive diplomatique s’appuie sur des résultats macroéconomiques encourageants. Malgré l’impact des tensions sécuritaires dans l’est du pays, la croissance a atteint 6,5 % en 2024, dépassant la moyenne de l’Afrique subsaharienne. L’inflation, qui culminait à 22 % en juin 2024, est descendue à 7,8 % en septembre 2025, tandis que le taux de change s’est stabilisé, en dépit de récents mouvements de marché liés à l’appréciation du franc congolais.
Face aux investisseurs et partenaires, Doudou Fwamba entend rassurer : les politiques conjoncturelles sont coordonnées entre le gouvernement et la Banque centrale du Congo (BCC) pour préserver la stabilité économique. « Nous voulons transformer cette performance macroéconomique en amélioration tangible du bien-être des Congolais », a-t-il insisté, plaidant pour une prédictibilité accrue de l’économie et une meilleure protection du pouvoir d’achat.
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