Dans ce théâtre politique où les ambitions s’agitent telles des serpents affamés, notre chère Première ministre Judith Suminwa se retrouve catapultée dans un marécage périlleux. Elle devra jongler entre les appétits voraces, les alliances bancals et les manigances perfides, avec pour unique mission de maintenir à flot son gouvernement. Ce gouvernement, tant attendu pour sonner le go des actions coordonnées du second mandat du président de la République, Félix Tshisekedi.
Ainsi, pendant que les politiciens vont se chamailler pour se positionner, Judith Suminwa, déjà surnommée affectueusement Maman Judith « JDT», doit garder le cap et veiller à ce que son équipe reste sur la bonne voie pour accomplir les objectifs du second mandat. Créer des emplois, protéger le pouvoir d’achat des ménages, assurer la sécurité nationale, stimuler l’économie… Les défis sont nombreux et les caïmans politiques affamés ne facilitent pas la tâche.
Notre héroïne ne devra pas perdre le nord. Armée de son audace et de sa ruse, elle devra jongler avec les intérêts contradictoires et les intrigues de couloirs pour maintenir la barque à flot. Une mission délicate dans ce théâtre politique où les masques tombent plus vite que les promesses électorales, et seuls les plus malins, dans ces conditions, survivent.
Conseil de notre voisin habituel : face aux vertébrés aux sourires qui ne reflètent pas le cœur, Maman Judith doit se montrer plus rusée qu’un renard dans un poulailler. Elle doit choisir ses lieutenants avec soin, en veillant à ce qu’ils soient des virtuoses de la technocratie, mais aussi des maîtres de la politique politicienne. C’est dire que s’adapter à la danse des vautours, c’est jouer ses cartes avec adresse, pour présenter au Président de la République une équipe taillée sur mesure pour affronter les défis du second mandat.
Sous le regard attentif qui se pose sur elle, Maman JDT doit composer avec virtuosité, telle une danseuse sur un fil tendu, entre les intérêts en opposition et les ambitions démesurées au sein de cette coalition. Car pour notre voisin habituel, chaque geste, chaque parole, est comme une note précieuse jouée dans une symphonie délicate où la moindre dissonance pourrait briser l’harmonie fragile et engendrer des répercussions funestes.
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