L’exposé du ministre Muyaya au Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) à Kinshasa, a été un plaidoyer pour la paix en République démocratique du Congo (RDC), mettant en lumière l’importance cruciale de la communication dans la gestion des crises et des conflits.
Samedi 13 avril, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a une fois de plus captivé l’auditoire du Collège des Hautes Études de Stratégie et de Défense (CHESD) à Kinshasa. Cette fois-ci, son exposé portait sur la communication de crise dans un pays en proie à l’agression, tel que le nôtre. Devant un auditoire attentif, composé de deux promotions distinctes, le ministre a débuté son intervention par une citation évocatrice : « la communication est comme la sécurité ».
Patrick Muyaya a entamé son exposé en revenant sur l’histoire de l’agression que subit la République Démocratique du Congo de la part du Rwanda. Il a souligné les efforts déployés par la RDC pour résoudre cette insécurité et restaurer la paix dans sa région orientale.
Rappelant le début des troubles en avril 1994, lorsque la RDC a ouvert ses frontières pour accueillir des réfugiés rwandais, le ministre a dressé un tableau de conflits et d’acteurs impliqués.
Il a notamment mis en lumière le rôle du Rwanda dans la déstabilisation de la région, en évoquant les différents groupes armés soutenus par ce pays, tels que l’AFDL, le RCD, le CNDP, et plus récemment le M23. Le ministre a dénoncé les manœuvres de diabolisation orchestrées par Kigali à l’échelle régionale et internationale, ainsi que l’embargo de l’ONU sur les armes, levé grâce à la diplomatie active du président Félix Tshisekedi.
Insistant sur la politique de victimisation menée par le Rwanda pour justifier ses actions, Patrick Muyaya a souligné l’importance de la communication dans ce contexte de crise. Il a évoqué la publication d’un livre blanc détaillant les crimes commis en RDC depuis 1996, ainsi que les actions entreprises sur les fronts diplomatique, militaire, judiciaire, médiatique et économique pour dénoncer le génocide oublié en RDC.
Dans la foulée, le ministre a répondu aux questions de l’assistance et a souligné l’importance de communiquer pour rassurer, informer et sensibiliser. Il a mis en avant la nécessité de lutter contre les fakenews à travers des canaux officiels et des médias crédibles.
Évoquant les initiatives telles que “La récap” et “Tuna Ministre”, le ministre a souligné l’engagement du gouvernement à être plus proche de la jeunesse et à fournir une information de qualité.
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