L’obtention de 172 voix sur 190 lors de l’élection au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies constitue, sans l’ombre d’un doute, une victoire diplomatique éclatante pour la République démocratique du Congo et le gouvernement de Félix Tshisekedi. En dépit des manœuvres de certains acteurs de l’opposition, qui s’évertuaient à ternir l’image de la nation sur la scène internationale en mettant en exergue des incidents isolés de dérapages au sein des services de sécurité et des forces de l’ordre, cette élection vient rétablir une vérité irréfutable : la RDC est engagée dans une dynamique de transformation profonde. Ses efforts en faveur de l’amélioration des droits humains ont désormais une résonance mondiale incontestable.
L’adhésion de la RDC, pour un mandat triennal (2025-2027), au sein de cet organe prestigieux composé de 47 membres, représente une occasion d’une valeur inestimable pour Kinshasa. Elle confère au pays non seulement la possibilité de jouer un rôle prépondérant dans les débats internationaux relatifs aux droits de l’homme, mais lui offre également une tribune privilégiée pour mettre en lumière ses avancées, partager son expérience, et, plus encore, mettre en valeur sa visibilité à l’échelle globale.
Pour le gouvernement congolais, cette élection revêt aussi une dimension de riposte cinglante à l’égard de ses détracteurs, qui n’ont eu de cesse de vouloir discréditer ses actions. Il ne s’agit point ici de nier les défis colossaux auxquels la nation est confrontée en matière de droits humains, mais bien de reconnaître les progrès tangibles réalisés, les réformes initiées, ainsi que la détermination inébranlable du président Tshisekedi à persévérer sur cette voie.
Ce siège au Conseil, qui constitue une seconde opportunité pour la RDC après une première expérience sous Joseph Kabila, incarne un engagement solennel à poursuivre les réformes structurelles et à renforcer les dispositifs de gouvernance, tout en promouvant avec vigueur le respect des droits humains, tant pour répondre aux attentes de la communauté internationale que pour satisfaire les aspirations légitimes du peuple congolais.
Cependant, cette reconnaissance mondiale, bien que méritée, s’accompagne de lourdes responsabilités. Les attentes, tant internes qu’externes, sont désormais plus élevées. La RDC devra, en effet, redoubler d’efforts pour non seulement consolider les acquis, mais également intensifier les réformes nécessaires à l’amélioration des droits humains. La tâche à accomplir est immense, notamment dans les domaines de la justice, de la lutte contre l’impunité et de la protection des droits fondamentaux des citoyens, en particulier dans les régions affectées par les conflits. Le gouvernement congolais, conscient de la confiance qui lui a été accordée par la majorité des États membres des Nations Unies, doit impérativement saisir cette opportunité pour démontrer qu’il est à la hauteur des espoirs placés en lui.
Infos27