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Kinshasa
30 novembre, 2025 - 16:39:02
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Les défenseurs des droits humains appelés à porter les résolutions africaines sur les génocides congolais

Dans un auditorium bondé du Fleuve Congo Hôtel, le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a poursuivi samedi 29 novembre 2025 sa campagne de vulgarisation des deux résolutions africaines reconnaissant les génocides commis en République démocratique du Congo. En s’adressant aux activistes et défenseurs des droits humains venus en nombre, le ministre a appelé à un effort collectif pour diffuser ces textes historiques portés, dit-il, par l’impulsion du président Félix Tshisekedi, soutenu par la Première Ministre et la Première Dame. Cette initiative marque une nouvelle phase de mobilisation nationale autour d’une reconnaissance longtemps attendue des atrocités subies par les populations congolaises, tout en renforçant l’articulation entre État, société civile et institutions régionales. La rencontre, saluée par les intervenants, ouvre la voie à une campagne de sensibilisation plus large dans un contexte où les enjeux mémoriels et politiques demeurent cruciaux.

Sans relâche, le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a poursuivi samedi 29 novembre 2025 sa tournée de vulgarisation des deux résolutions reconnaissant les génocides congolais. Adoptées respectivement par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et par la Société civile africaine, ces résolutions constituent, selon lui, une avancée majeure dans la reconnaissance des violences de masse subies par les populations congolaises depuis plus de deux décennies.

Devant un auditorium du Fleuve Congo Hôtel archicomble, le ministre a exhorté les activistes, organisations et défenseurs des droits humains à s’approprier ces textes et à les diffuser largement sur l’ensemble du territoire. Il a souligné que cette reconnaissance continentale n’aurait pas été possible sans « l’impulsion stratégique » du président Félix Tshisekedi, soutenu par la Première Dame et la Première Ministre, qu’il a présentés comme des « acteurs déterminants » de ce tournant historique.

Un moment de consensus pour une cause hautement politique

Intervenant au nom de la société civile, Me Jonas Tshombela a assuré que les organisations congolaises feraient de ces résolutions un outil de sensibilisation majeur pour renforcer le plaidoyer national et international. Il a salué l’initiative du ministre Samuel Mbemba, qu’il a qualifiée de « levier indispensable pour briser le silence » entourant les tragédies congolaises.

L’événement a également enregistré la participation de la Commission nationale des droits de l’homme — représentée par sa vice-présidente — ainsi que de nombreuses personnalités engagées dans la défense des droits fondamentaux. Pour les organisateurs, l’objectif est clair : faire de ces résolutions un socle politique et citoyen afin d’élargir le combat pour la reconnaissance des atrocités commises en RDC.

En misant sur une mobilisation conjointe de l’État et de la société civile, la campagne lancée par le ministre Mbemba ambitionne d’ancrer durablement ces résolutions dans l’espace public congolais, dans un contexte où les enjeux mémoriels sont indissociables des aspirations à la justice, à la paix et à la souveraineté nationale.

Infos27

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