À Ituri, plusieurs camions transportant du carburant, communément appelés « Danger pétrole », ont été interceptés à Vura il y a environ deux semaines en raison d’un problème de déclaration.
Ces camions-citernes sont restés bloqués au poste de Vura et à Mahagi en raison d’un différend entre le bureau de la Direction Générale des Douanes et Accises du poste d’Ombayi et les autorités du poste de Vura.
Vura et Ombayi sont deux petits centres situés dans le territoire d’Aru, dans la province de l’Ituri, à la frontière avec l’Ouganda.
Selon nos sources sur place, les déclarants de ces camions-citernes se rendent au poste de Vura pour effectuer leur déclaration, alors qu’elle devrait normalement se faire au bureau de la DGDA/Ombayi. Selon eux, les autorités de la DGDA/Ombayi fixent le prix de déclaration différemment, ce qui pénalise les autres opérateurs économiques.
Après avoir fait appel sans succès au directeur général provincial de la DGDA/Ituri pour résoudre le différend, le chef de la DGDA/Ombayi a directement fait appel à Kinshasa, où quelques inspecteurs ont été dépêchés pour régler cette affaire.
Selon la nomenclature, la déclaration d’une citerne de carburant se fait à huit mille dollars, mais la négociation se fait en fonction de la relation que vous entretenez avec le chef, a témoigné un agent ayant requis l’anonymat. Cette situation a provoqué une hausse des prix du carburant dans la province de l’Ituri.
Dans le territoire d’Aru, par exemple, un litre qui se vendait à 4 700 est maintenant à 5 000 shillings (monnaie ougandaise). Les pétroliers se plaignent déjà de la rupture de stock.
Jean-Baptiste Leni