Depuis le début de l’année 2024, la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, fait face à une insécurité grandissante.
Des cas d’insécurité de différentes natures ont été enregistrés, entraînant des pertes en vies humaines, des blessés et des vols de biens de valeur.
Face à cette situation critique, le Conseil provincial de sécurité a pris des mesures pour tenter de réduire cette vague d’insécurité.
Lors d’une réunion présidée par le gouverneur militaire de la province, le mardi 9 janvier, il a été décidé de suspendre la circulation des taxis motos à Goma à partir de 18 heures locales. En plus, les changeurs de monnaie ont également été interdits de travailler au-delà de 18 heures.
Interrogé ce mercredi 10 janvier sur ces mesures, Fabrice Chirimwami, point focal du Collectif des médias pour l’armée et la police, CMAP-RDC, s’en réjouit. Pour lui, elles ont été prises en raison du constat que de nombreux cas d’insécurité sont perpétrés par des individus se déplaçant à moto.
Il rappelle, non sans regret, que le kidnapping, les meurtres, les cambriolages et d’autres actes criminels ont été signalés dans la ville de Goma depuis le début de l’année 2024.
Il convient de noter que le gouverneur militaire a pris ces décisions dans le but de renforcer la sécurité dans la ville et de protéger la population des actes criminels qui se produisent principalement dans la soirée.
Badibanga Poivre d’Arvor