Aucun contentieux concernant les candidatures à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 n’a conduit à une élimination.
Les deux principaux candidats visés par des requêtes d’invalidation, à savoir le Président sortant Félix Tshisekedi et l’opposant Moïse Katumbi, ont été épargnés. Les deux seront bel et bien présents sur la ligne de départ le mercredi 20 décembre.
Lors de son audience du lundi 30 octobre, la Cour constitutionnelle a jugé recevable mais non fondée la requête du candidat Seth Kikumu contre Félix Tshisekedi. De même, la requête de Junior Tshivuadi contre Moïse Katumbi et la CENI a été déclarée irrecevable. Une autre requête concernant l’ancien gouverneur du Katanga, Noël Tshiani, a été jugée recevable mais non fondée.
Pour Me Hervé Diakiese, membre du collectif des avocats de Katumbi, le rejet des requêtes contre leur client est le résultat d’une longue lutte contre l’injustice, le mensonge et la désinformation. De son côté, Me Alphonse Thambwe Kikangala, du camp de Félix Tshisekedi, estime que la requête contre Tshisekedi “est un débat qui nous a rabaissés”.
Fondamentalement, la Cour constitutionnelle sort victorieuse en privilégiant les considérations juridiques et constitutionnelles.
Ainsi, ceux qui critiquaient et préjugeaient la haute cour, l’accusant de favoriser le pouvoir, se retrouvent véritablement stupéfaits. La Cour a maintenu sa logique de transparence en expliquant clairement les motifs de ses décisions. Cette démarche permet au public de comprendre le raisonnement juridique derrière chaque décision et renforce la confiance en l’impartialité de la Cour.
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