Dans un texte anonyme qui circule sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo, est injustement cité, dans la province de la Tshopo, par des personnes peu informées et politiquement inexpérimentées.
Ce texte non signé, attribué à un collectif de présidents de jeunes des sept territoires de la Tshopo et de la ville de Kisangani, chef-lieu de cette province, pointe du doigt accusateur l’Action des Volontaires pour la Relève Patriotique (AVRP), dont Muhindo Nzangi est l’autorité de référence. Ils l’accusent d’avoir l’intention de faire nommer une candidate de sa tribu en tant que députée nationale dans la circonscription électorale de Kisangani.
Il convient de noter que la ministre provinciale des ITPR de la Tshopo, Léonie Mwamini, a été élue députée provinciale lors de la précédente législature et a démontré sa capacité à séduire l’électorat de Kisangani, une ville cosmopolite.
Il est regrettable de constater que ces jeunes, parlant sous couvert d’anonymat, et étant certainement manipulés, ignorent que le parti politique AVRP n’a pas d’autorité morale et que son président par intérim est un fils de la Tshopo, sénateur de son état. Il s’agit-là d’une ignorance flagrante de la part des auteurs de ce texte.
Muhindo Nzangi Butondo, ancien député national, élu de la ville de Goma, a toujours défendu les intérêts communs de la région orientale et du Grand Kivu, considérant Kisangani comme le moteur du développement de la République démocratique du Congo. Des preuves abondent pour illustrer son patriotisme.
Affirmer sans raison que la Tshopo n’est pas une poubelle ou un champ d’expérimentation de l’hégémonie Nande est une méconnaissance flagrante de la Constitution du pays. Ce sont simplement des propos de personnes ignorantes.
Muhindo Nzangi Butondo n’est ni membre de la plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante ( Céni) ni de son bureau, donc il est impossible pour lui de faire élire une personne déjà élue dans la même circonscription électorale par une autre institution.
Pour rappel, lors des élections générales du 20 décembre 2023, les leaders politiques étaient convaincus que les scrutins seraient reportés. Ceux qui se sont préparés en conséquence subissent maintenant la haine injustifiée de certains.
Le débat sur la composition des membres des comités de gestion des institutions de l’ESU ne devrait pas être un débat de bas étage. Il est essentiel de distinguer entre la politique et l’enseignement, conformément à la constitution en vigueur en RDC.
Quant aux menaces stériles concernant la Tshopo et la prétendue influence du Nord-Kivu, il est nécessaire de revenir sur cette question et de se rappeler que les Nande ne gèrent pas la province. Muhindo Nzangi Butondo, en tant que fils Nande, n’a jamais nourri d’ambitions pour cette province où il investit sans attendre de retour.
Les menaces qui frisent le tribalisme et la stigmatisation des autres communautés doivent être condamnées. L’ ‘ancien ministre du Plan, Christian Mwando Simba, est actuellement poursuivi en justice à cause de l’incitation à la haine tribale et à la violence.
Il revient donc aux uns et aux autres de faire preuve de retenue et de laisser la CENI faire son travail dans le calme, afin que les meilleurs candidats soient proclamés sans interférence.
Franck Yenga