Suite aux incidents sécuritaires survenus dans la cité de Kimpese, province du Kongo Central, le gouverneur Guy Bandu Ndungidi est convoqué à Kinshasa pour consultation. Cette convocation fait suite au rapport final de la commission interministérielle mise en place par le Gouvernement central sur instruction du président de la République, dans le but d’éclairer l’opinion publique sur les incidents ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants les 29 et 30 janvier derniers.
Cependant, le chef de l’exécutif provincial du Kongo-Central est accusé de ne pas avoir assuré une coordination adéquate du point de vue sécuritaire, ainsi que du manque d’initiatives pour réprimer les auteurs des crimes signalés par les parquets civil et militaire. Par ailleurs, le rapport final de la commission interministérielle a relevé plusieurs manquements de la part des autorités provinciales et locales, notamment le manque de sens de l’anticipation malgré les rapports transmis par les services de sécurité.
La commission a également souligné le laxisme de certains éléments de la police à l’égard des délinquants, ce qui a suscité la méfiance au sein de la population. Il convient de noter que ladite commission interministérielle était composée du ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela, du vice-ministre de l’Intérieur, Molipe Mandongo Jean-Claude, et du ministre de la Justice, Mambulau Mbemba Thadée. Ces derniers ont rencontré les autorités politico-administratives locales et les forces vives de la cité de Kimpese, dans le territoire de Songololo au Kongo-Central, et ont travaillé du 1er au 3 février courant.
Ance Tony