Datant de l’époque coloniale, le pont Kibali relie le chef-lieu du territoire de Watsa et à la cité minière de Durba, où la société d’exploitation de l’or, Kibali Gold Mining, s’est écroulé dimanche 25 février 2024. Cet effondrement rend le trafic de marchandises difficile dans cette partie du territoire national. La Société civile locale lance un SOS en direction du gouvernement central pour vite rebâtir ce pont qui représente une importance socioéconomique indéniable pour la région.
La Société civile, forces vives de la province de Haut-Uélé a lancé un cri d’alarme, lundi 26 février 2024, après l’écroulement la veille du pont Kibali jeté sur la rivière Kibali à Durba, dans le territoire de Watsa, soit le dimanche 25 février. Ce pont est vétuste, car il date depuis l’époque coloniale.
Léonard Mamboko, vice-coordonnateur de la Société civile de la province de Haut-Uélé, a ainsi appelé le gouvernement central à intervenir en vue de rebâtir cet ouvrage qui revêt une importance capitale pour la communauté.
« Nous demandons au gouvernement central d’intervenir le plus vite que possible, car c’est la vie de la population du Haut-Uélé qui est en danger », a-t-il fait savoir.
Le pont Kibali relie le chef-lieu du territoire de Watsa et à la cité minière de Durba, où la société d’exploitation de l’or, Kibali Gold Mining œuvre et possède l’une de ses plus grandes usines de traitement d’or.
La coordination de la Société civile de cette province fait savoir que ce pont est d’une importance socioéconomique primordiale, car il permet la circulation de la population entre les entités qu’il relie et le trafic de marchandises.
Le délabrement de ce pont qui mesure à plus de quatre-vingts mètres de longueur, et qui est le plus utilisé par les opérateurs économiques pour le ravitaillement de cette région, présentait déjà des signes d’affaissement, au point que seuls les motos et des véhicules de faible tonnage n’étaient autorisés de passer par ce pont.
L’effondrement de ce pont a eu directement un impact le coût de la vie de la population de cette contrée. Dimanche 25 février, son écroulement fait suite au passage d’un camion transportant de tonnes de planches. Léonard Mamboko indique que le camion demeure jusqu’ici sous eaux. Cet écroulement va certainement aggraver la précarité du quotidien des habitants, car cette route vers l’Ouganda via l’Ituri, province voisine, est celle où les échanges commerciaux sont intenses dans la région.
Il faut rappeler que le gouverneur de Haut-Uélé, Christophe Baseane, avait promis, pendant sa campagne électorale, l’allocation d’un million de dollars américaine pour les travaux de réhabilitation de différents ponts sur le réseau routier de la province. Le début des travaux était prévu début janvier de cette année.
Jean-Baptiste Leni