Le Directeur général du CEFRI, le professeur docteur Jean-Jacques Muyembe, s‘est dit convaincu que cette 3ème session de formation a été utile pour les participants désormais à même de détecter les maladies émergentes et réémergentes et de sonner l’alerte pour que ces épidémies ne puissent pas prendre les dimensions continentales ou intercontinentales. C’est le but que nous poursuivons. Tout en les félicitant pour leur « assiduité et dévouement » tout au long de cette formation, le docteur Muyembe a recommandé ce qui suit aux participants : « que toutes les matières apprises au cours de cette session puissent améliorer votre façon de travailler dans vos institutions respectives. Et le réseau CEFRI que vous venez de rejoindre puisse être une plateforme de communication et surtout d’échange scientifique ». Le professeur Muyembe n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit de l’agence japonaise de coopération internationale « qui a apporté un appui financier pour la matérialisation de cette session de formation ».
Sans oublier « le président de la République pour son leadership personnel dans la recherche de la paix et la sécurité sans lesquelles la présente session de formation n’aurait pas eu lieue ».
Nouvelles connaissances et techniques de diagnostiques
De son côté, le nouveau représentant résident de l’agence japonaise de coopération internationale en RDC, Okitsu Keiichi, s’est dit convaincu que cette formation a permis aux bénéficiaires de renforcer leurs capacités professionnelles avec les nouvelles connaissances et techniques de diagnostiques en parasitologie, en virologie et en bactériologie en vue d’une détection rapide des épidémies et même des pandémies des maladies infectieuses émergentes et réémergentes en Afrique. Il a invité les participants à « appliquer à bon escient les connaissances acquises durant cette formation dans leurs institutions ».
Bien que cette troisième session n’a ciblé que deux Congo pour des raisons sécuritaires liées à la période électorale, la coopération nippone a réitéré son soutien à une participation plus large des pays africains francophones pour les prochaines sessions. La coopération japonaise a réaffirmé son engagement à continuer à apporter son appui à l’organisation de cette formation à travers le conseiller technique auprès du CEFRI, M. Tsukakoshi, en collaboration avec l’INRB. Selon le nouveau représentant en RDC, l’agence japonaise désire également contribuer à la pérennisation de la collaboration entre participants de différents pays africains à travers un réseau fonctionnel de capitalisation et de partage des connaissances et des techniques acquises en matière de diagnostiques des maladies émergentes et réémergentes en Afrique lors de cette formation.
Quant à lui, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à cette cérémonie s’est réjoui en ces termes : « nos efforts collectifs ont éclairé la voie vers un système de santé plus résilient et mieux préparé pour les deux Congo. Ensemble, nous avons tracé la voie vers la résilience en veillant à ce que les mécanismes de réponse soient agis, fondés sur les données probantes et centrées sur les personnes ». Il a exprimé sa gratitude à tous les organisateurs, partenaires techniques et financiers ainsi qu’à tous les participants à cette troisième session de formation.
Au cours de cette formation, les apprenants ont approfondi leurs connaissances dans les domaines critiques entre autres la surveillance et la détection précoce ; le renforcement des capacités ; la collaboration. Dans leurs remerciements, les bénéficiaires de cette session de formation ont promis de faire la restitution dans leurs institutions sanitaires respectives.
M.K.O