Le programme des obsèques de l’ancien ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, Chérubin Okende est enfin dévoilé. Après les conclusions des enquêtes autour de sa mort tragique, retrouvé sans vie dans sa voiture garée sur l’avenue des Poids Lourds, aux encablures de la commune de Gombe, à Kinshasa, le corps de cet ancien porte-parole du parti politique Ensemble pour la République sera inhumé, mercredi 20 mars au cimetière de la Nécropole n°1 de Nsele.
Entretemps, la veillée mortuaire, elle, est programmée pour mardi 19 mars 2024, à la cathédrale du Centenaire protestant de Kinshasa.
Huit mois après sa mort tragique, l’ancien ministre des Transports et ancien député national l’opposition, Chérubin Okende, sera inhumé, mercredi 20 mars au cimetière de la Nécropole n°1 de Nsele, lit-on dans le programme des obsèques rendu public dimanche 17 mars 2024.
A en croire ce document, la journée commencera par un recueillement de 7h30 à 10h30 à l’hôpital du Cinquantenaire, où le corps sera exposé une dernière fois. Après s’en suivra une messe à 11h en la cathédrale Notre-Dame du Congo, célébrée par le cardinal Ambongo.
Concernant la veillée mortuaire, elle interviendra mardi 19 mars 2024, à la cathédrale du Centenaire protestant de Kinshasa. De nombreuses personnalités politiques et de la Société civile sont attendues pour rendre un dernier hommage à cet ancien porte-parole du parti politique Ensemble pour la République.
Retrouvé mort, le 13 juillet 2023, dans sa voiture garée sur l’avenue des Poids Lourds, aux encablures de la commune de Gombe, à Kinshasa, « Cherubin Okende s’est suicidé ». C’est la principale conclusion des enquêtes rendu publique par le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, au cours d’une conférence de presse animée jeudi 29 février 2024 dans le cadre du rapport des enquêtes autour de cette tragédie. Une conclusion rejetée par la famille de cet ancien acteur politique, son parti politique, Ensemble pour la République et des organisations de défense des droits de l’Homme.
« Il vous souviendra que le jeudi 29 février 2024, avant ma communication sur la mort de monsieur Chérubin Okende, je vous avais instruit de porter à la connaissance de la famille du défunt la conclusion convergente des rapports d’experts sur la cause de sa mort, en mettant en primeur à sa disposition les pièces et autres procès-verbaux relatifs à cette affaire. Vous m’avez par la suite informé de son refus de répondre à votre invitation », avait rappelé, dans une correspondance datée du samedi 2 mars, Firmin Mvonde Mambu au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, qu’il demandait « d’interpeller toute personne auteure des commérages » autour de la conclusion des rapports d’experts sur la mort de l’ancien ministre des Transports et Voies de communication, Cherubin Okende.
« Je vous instruis, dès la réception de la présente, de tout entreprendre pour les lui notifier, même par voie d’huissier. De même, vous veillerez à indiquer, lors de ladite notification, l’adresse où est garé le véhicule où fut retrouvé le corps du decujus et à faire ressortir les adresses des experts », avait instruit Firmin Mvonde Mambu.
En revanche, dans une lettre adressée vendredi 1er mars au procureur général près la cour d’appel de Kinshasa/Gombe, la famille de Cherubin Okende via ses avocats s’était montrée dans l’étonnement du fait « qu’à ce jour, alors qu’elle avait exprimé, dans plus d’un courrier, ses préoccupations sur le déroulement de l’instruction, elle vient de découvrir, par la voie de la presse, les conclusions ahurissantes du parquet ».
Dans cette optique, elle avait demandé, toujours par ce même canal, au procureur de l’autoriser à lever copies de toutes les pièces et procès-verbaux du dossier pour lui permettre de faire valoir ses prétentions en interne et à l’international.
« Il a été décidé que Chérubin Okende soit enterré le 20 mars à Kinshasa (…). Les obsèques se déroulent à l’hôpital du Cinquantenaire et la messe à la cathédrale (…).En ce qui concerne le Parquet, les avocats et la famille n’entendent pas s’arrêter là », a déclaré samedi 17 mars 2024 à la presse Me Laurent Onyemba, l’un des avocats de la famille du défunt.
Christian Kamba