Il existe des traîtres, certains stupides, d’autres marionnettes de l’Histoire. Dans tous les cas, qu’ils se trouvent dans l’une ou l’autre catégorie, le traître est perçu par Maurice Descotes comme la “peste de Cour”, voué finalement à être abandonné à l’intervention vengeresse du « peuple », sa véritable victime, devenant ainsi l’instrument de la Justice immanente.
Ce peuple victime aujourd’hui en République démocratique du Congo, c’est cette population martyrisée depuis des décennies, massacrée, violée, pillée et jetée dans la rue, loin de ses terres, à cause de la cupidité, voire du capitalisme sauvage de ceux qui s’acharnent à perpétuer les pillages des ressources naturelles dans l’est de la République démocratique du Congo. Et de façon ironique, dans une telle entreprise criminelle, on exploite les faiblesses d’esprit avec des complices internes, ces traîtres de Cour.
Ils résident dans la patrie tout en conspirant contre elle. Ceux qui ont déjà pris les armes ouvertement contre la République maintiennent des liens d’action avec ceux qui feignent de demeurer dans la République.
Peut-être ne réalisent-ils pas que, tout comme Cicéron avec la conjuration de Catilina, certains services de la République sont au courant des complots et parviennent à confondre les conspirateurs !
Ainsi, les aveux d’Éric Nkuba, bras droit de Corneille Nangaa, loin de toute polémique, résonnent comme un coup de tonnerre dans les oreilles de ceux qui ne se rendent pas compte que les complices d’une guerre sont naturellement les enfants égarés de la maison. Et vu la gravité des faits, de l’offense subie par la République, il est simpliste de se contenter de justifications sur les réseaux sociaux.
Tous les présumés complices mentionnés doivent être traduits devant les instances compétentes. Pour l’instant, les Congolais gardent la maîtrise tout en luttant pour construire une cohésion interne face aux visées expansionnistes barbares. Pour le Congo, il est crucial de mobiliser tout le potentiel patriotique. Quant à la diaspora congolaise, malgré ses divergences et ses contradictions internes, elle ne devrait pas rester inactive. Veillons à ce que notre avenir ne soit pas celui de l’apatridie ou de la servitude.
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