La violation par le groupe de télévision français Canal+ d’une décision antérieure du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), organe de régulation des médias en République démocratique du Congo, en diffusant l’émission “The Bachelor”, est perçue comme un « affront » par le CSAC, qui, réuni en plénière extraordinaire jeudi 12 septembre à Kinshasa, capitale de la RDC, a décidé de mettre en œuvre des mesures « fortes et audacieuses », dont les détails seront communiqués prochainement, a indiqué à l’issue de cette plénière le Rapporteur adjoint du CSAC, Serge Ndjibu. « Les mesures seront drastiques. Ce sont des mesures fortes, audacieuses, qui vont démontrer qu’une institution comme le CSAC ne peut plus se laisser manipuler par qui que ce soit, et surtout sur fond de méthodes d’avant 1960 », a déclaré Serge Ndjibu, Rapporteur adjoint du CSAC.
La plénière extraordinaire du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC), tenue ce jeudi 12 septembre sous la présidence de Christian Bosembe, a suscité d’importantes préoccupations concernant le groupe de télévision français Canal+. Cette réunion s’est concentrée sur la violation d’une décision antérieure interdisant la diffusion de l’émission “The Bachelor” sur cette chaîne. Malgré cette interdiction, Canal+ a continué à diffuser le programme, ce qui a été perçu comme un affront à l’autorité du CSAC.
À l’issue de cette réunion, le Rapporteur adjoint du CSAC, Serge Ndjibu, a souligné la gravité de la situation, affirmant que le non-respect de la décision du CSAC ne peut être toléré. Il a insisté sur le fait que cette violation constitue un signal inquiétant quant à la direction que prend Canal+ et a affirmé que l’institution comme le CSAC n’entend pas se laisser manipuler. En réaction à cet incident, les hauts conseillers du CSAC ont décidé de mettre en œuvre des mesures fortes et audacieuses, dont les détails seront communiqués prochainement, a-t-il indiqué.
Ces mesures, selon Serge Ndjibu, visent à réaffirmer l’autorité du CSAC et à garantir le respect des normes établies dans le paysage audiovisuel congolais. L’institution entend ainsi démontrer sa détermination à contrer toute tentative de contournement de ses décisions.
« Les mesures seront drastiques. Et ce sont des mesures fortes, audacieuses, qui vont démontrer que une institution comme le CSAC ne peut plus se laisser manipuler par qui que ce soit et surtout sur fond des méthodes d’avant 1960 », a déclaré Serge Ndjibu, Rapporteur adjoint du CSAC.
Infos27