Le président Félix Tshisekedi a pris part, le samedi 5 octobre, au Grand Palais à Paris, à la clôture du Sommet de la Francophonie, qui a réuni des chefs d’État et de gouvernement du monde francophone. Cet événement, qui s’est tenu sur deux jours, est marqué par des discussions approfondies sur les défis politiques, diplomatiques et économiques auxquels fait face la famille francophone dans un monde en constante évolution. Une déclaration finale, synthétisant les travaux et les résolutions adoptées lors de cette rencontre, sera publiée cet après-midi, et les attentions se porteront sur les orientations prises par les pays participants.
Au cœur des débats, la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a été un sujet particulièrement préoccupant. La crise persistante dans cette région, marquée par des violences et des déplacements massifs de populations, nécessite une attention particulière de la part des dirigeants francophones. Les résolutions enjeux du sommet devraient inclure des engagements concrets pour soutenir la RDC dans ses efforts de stabilisation et de réconciliation, ainsi que des mécanismes de coopération renforcés entre les pays membres pour faire face à de telles crises.
Le sommet, organisé du 4 au 5 octobre au centre international de Villers-Cotterêts et au Grand Palais de Paris, s’est tenu sous le thème « Créer, innover, entreprendre en français ». Ce choix thématique reflète une volonté de promouvoir non seulement la langue française, mais aussi l’innovation et l’entrepreneuriat au sein des pays francophones. À l’heure où la révolution numérique et l’intelligence artificielle transforment les économies et les sociétés, les discussions ont porté sur la nécessité de mobiliser les pays francophones pour qu’ils puissent tirer parti de ces évolutions tout en préservant leur identité et linguistique .
Le président Tshisekedi, en tant que membre actif de cette communauté francophone, a mis en avant l’importance de la solidarité entre les pays et a plaidé pour des initiatives visant à renforcer les capacités des États face aux défis numériques. Il a également souligné la nécessité d’inclure les jeunes dans cette dynamique d’innovation, leur permettant ainsi de devenir des acteurs clés du développement futur.
Le sommet de la Francophonie représente donc une plateforme essentielle pour aborder les enjeux contemporains tout en affirmant l’importance de la langue française comme vecteur de dialogue et de coopération entre les nations. En attendant la publication de la déclaration finale, l’impact des décisions prises lors de ce sommet sera surveillé de près, notamment pour leur potentiel à influencer positivement la situation en RDC et à renforcer l’unité des pays francophones face aux défis mondiaux.
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