Face à la menace existentielle qui pèse sur la République démocratique du Congo, le Parlement s’engage dans une session extraordinaire aux allures de sursaut national. Convoquée sur instruction du Président de la République, cette session de l’Assemblée nationale, ouverte mardi 4 février, s’inscrit dans un contexte de tensions grandissantes où les velléités de balkanisation du pays ne sont plus une simple hypothèse, mais un danger imminent. À la tribune, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a donné le ton : l’heure n’est plus aux querelles partisanes, mais à l’unité et à la riposte. Entre urgence sécuritaire et impératifs diplomatiques, les élus sont appelés à formuler des solutions à la hauteur de l’enjeu : préserver l’intégrité territoriale et assurer l’avenir de la nation.
Face à l’urgence nationale, le Parlement congolais se mobilise. Mardi 4 février, s’est ouverte une session extraordinaire de l’Assemblée nationale, convoquée sur demande du Président de la République, pour examiner la situation sécuritaire alarmante à l’Est du pays. Une initiative qui intervient dans un contexte de tensions croissantes, où les velléités de balkanisation du territoire national se font de plus en plus palpables.
Dès l’ouverture des travaux, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a donné le ton : “Nous sommes tous des soldats de la nation.” Une phrase forte qui résume la gravité du moment et l’impératif de mobiliser toutes les intelligences pour une riposte à la hauteur des menaces.
Une guerre qui ne dit pas son nom
Depuis trois décennies, l’Est de la RDC vit au rythme des atrocités, des massacres et des invasions répétées. Aujourd’hui, plus que jamais, l’ombre de la guerre plane sur le pays. “Un pas de plus a été franchi sur l’agenda de la balkanisation de la RDC, et aucun Congolais ne le permettra !” a martelé Vital Kamerhe, insistant sur l’impératif de formuler des recommandations concrètes pour renforcer le plan politique et diplomatique de sortie de crise.
L’union sacrée, une nécessité impérieuse
S’appuyant sur l’exemple des héros tombés pour la patrie – de Mamadou Ndala à Alexis Bahuma, en passant par les Budja Mabe, les Wazalendo et les FARDC – le président de l’Assemblée nationale a appelé à une mobilisation totale, transcendant les clivages politiques et sociaux. “Ce pays de plus de 100 millions d’habitants doit trouver dans son unité et sa sagesse la force de vaincre. Nous devons proposer au chef de l’Etat une stratégie concertée qui garantisse une victoire sur tous les fronts.”
Une session décisive pour l’avenir du pays
Cette session extraordinaire se veut une plateforme de réflexion pour tirer les leçons du passé et ne pas répéter les erreurs stratégiques qui ont fragilisé le pays face aux agressions récurrentes. La classe politique est placée devant ses responsabilités : offrir au peuple congolais des solutions viables et efficaces, au-delà des discours de circonstance.
Le message est clair : la RDC ne se laissera pas dépecer. L’union sacrée des forces politiques et sociales doit maintenant s’accompagner d’une union des intelligences pour déjouer les plans de ceux qui veulent briser l’intégrité nationale. L’histoire jugera ceux qui auront failli à leur devoir.
Infos27