C’est la conséquence de l’occupation de la ville de Goma (Nord-Kivu) par les terroristes du M23, soutenus par l’armée rwandaise. Les deux chambres du Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat, ont convenu de convoquer séparément une session extraordinaire ce mardi 4 février 2025 au Palais du peuple.
« Cette session aura pour points essentiels l’évaluation de la situation, mais surtout les stratégies de sortie de crise face à cette violence aveugle de cette guerre que nous subissons depuis 30 ans à l’est de notre territoire et qui met en danger l’ensemble de la région des Grands Lacs », a précisé Jacques Djoli, rapporteur de l’Assemblée nationale, devant la presse.
Lundi 3 février, Vital Kamerhe et Sama Lukonde, les présidents des deux chambres du Parlement congolais, l’Assemblée nationale et le Sénat, ont discuté des modalités d’organisation de cette session extraordinaire, qui débutera à 14 heures, pour statuer sur l’insécurité qui sévit dans la partie est de la RDC. Jacques Djoli a commenté que les élus devront apporter leurs propositions « pour avoir un état des lieux de la situation, mais surtout proposer une voie de sortie politique et diplomatique, étant entendu que le schéma opérationnel et militaire relève de la compétence du commandant suprême des forces armées » dans la guerre d’agression rwandaise.
Selon Jacques Djoli, « dans les discussions, il se dégageait un élément important : l’impératif de la cohésion nationale, l’impératif de l’adhésion de tout le peuple congolais à cette volonté de protéger notre territoire et de faire cesser cette guerre injuste autour du Président de la République. »
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