Face à la situation de guerre et aux défis multiples qui pèsent sur la nation, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, s’est engagé dans une dynamique visant à repenser et à réorganiser l’appareil étatique dans une logique d’unité et de cohésion nationale. Par l’élargissement du présidium de l’Union sacrée pour la nation (Majorité au pouvoir) et la réorganisation significative de son cabinet, le Président de la République maintient clairement le cap de l’ouverture politique. Comme pour dire, en ce temps de guerre d’agression, les clivages internes doivent impérativement s’estomper devant la nécessité de faire un front commun pour la survie de la nation. C’est dans cette optique qu’en attendant la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale, l’USN se doit d’être un véritable pilier de cette stratégie d’ouverture politique, pour incarner l’espoir d’une RDC unie, résiliente et résolument tournée vers un avenir de paix.
Dans un contexte où la guerre d’agression menace les fondements mêmes du pays, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, fait preuve d’une lucidité exemplaire en prenant la mesure de la situation. Conscient que l’ennemi exploite habilement la division pour propager son venin, il a opté pour une stratégie audacieuse et résolument inclusive, établissant ainsi la cohésion nationale au cœur de son action gouvernementale.
Plutôt que de se laisser entraîner dans des querelles internes susceptibles d’affaiblir la défense collective, le Président entend ouvrir la gouvernance aux diverses tendances politiques présentes dans la société congolaise. Cette ouverture politique ne se limite pas à une simple concession ou à un geste symbolique ; elle constitue un levier stratégique majeur pour contrer la propagande de l’ennemi, qui cherche à fragmenter l’unité nationale.
La recette pour contrer ce plan est connue : la cohésion nationale, pilier indispensable pour faire face aux défis contemporains. Dans le contexte de la République démocratique du Congo, l’unité nationale devient l’ultime rempart contre les stratégies de division. Dans sa dynamique visant à rassembler les différentes tendances politiques, le Président entend créer un front uni, capable de résister aux pressions extérieures et d’assurer la stabilité dans un environnement hostile.
Déjà, lors de sa rencontre du samedi 22 février à la Cité de l’Union Africaine à Kinshasa, Félix Tshisekedi avait exprimé sa profonde déception vis-à-vis du manque d’engagement de certains membres de son camp dans la gestion de la crise sécuritaire à l’Est. Ce constat l’a conduit à repenser les modes de gouvernance, en prônant l’inclusion de toutes les tendances politiques pour bâtir une réponse collective et efficace aux menaces pesant sur la cohésion nationale.
Restructuration de l’Union sacrée pour la nation (USN)
Plus d’une année après sa réélection à la magistrature suprême, l’Union sacrée pour la nation, famille véritable politique du Président, connaît une restructuration sans précédent. Autrefois composé de six membres au niveau du présidium, le nouveau dispositif, dévoilé le samedi 8 mars par André Mbata, secrétaire permanent de la plateforme, élargit désormais ce corps à 40 membres. Ce présidium intègre les dirigeants ou représentants des partis et regroupements politiques ayant obtenu au moins sept députés nationaux ou sénateurs lors des dernières élections.
« Le Présidium est composé de la haute autorité politique [Félix Tshisekedi, ndlr] qui le convoque et le préside, des responsables des institutions politiques nationales membres de la plateforme, ainsi que des personnalités politiques désignées par la haute autorité. Le secrétaire permanent, désigné par la haute autorité politique, fait office de rapporteur de toutes les réunions des organes de l’USN au niveau national et en est le porte-parole. En plus de la haute autorité politique et du secrétaire permanent, la composition du nouveau présidium intègre ses anciens membres, les personnalités désignées par la haute autorité politique ainsi que les dirigeants ou représentants des partis ou regroupements politiques ayant obtenu au moins sept députés nationaux ou sénateurs lors des dernières élections », précise le secrétariat permanent de l’USN.
Parmi les personnalités éminentes de ce nouveau présidium, on peut notamment citer : André Mbata, Carole Agito, Samy Badibanga, Modeste Bahati Lukwebo, Jean Bakomito, Laurent Batumona, Jean-Pierre Bemba, Christophe Bohulu, Elysée Bokumwana, Didier Budimbu, Augustin Kabuya, José Kalala wa Kalala, Jean-Marie Kalumba, Vital Kamerhe, Théodore Kazadi, Jacques Kyabula, André Lite, Guy Loando, Trésor Lutala, et bien d’autres.
Réorganisation du cabinet présidentiel
La restructuration de l’USN s’inscrit dans un mouvement plus large de réorganisation de l’appareil d’État. Le vendredi 7 mars 2025, sur les antennes de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC), la porte-parole Tina Salama a annoncé une série de nominations marquant une nouvelle étape dans l’administration du Président, plus d’un après sa réélection.
Anthony Nkinzo Kamole reste Directeur de cabinet du Chef de l’État, épaulé par André Wameso et Nicole Bwatshia pour les dossiers économiques, financiers, politiques, juridiques et diplomatiques, tandis qu’Olivier Mondonge prend en charge les questions sociales. D’autres nominations stratégiques viennent compléter cette réorganisation, notamment avec Dieudonné Tshibuyi Tshiakambila, nommé conseiller spécial chargé du suivi du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), un projet clé visant à améliorer les infrastructures et les conditions de vie en milieu rural.
Afin de répondre aux multiples enjeux auxquels fait face la RDC, le Président a également renforcé ses équipes de conseillers dans plusieurs secteurs clés. Une équipe élargie intervient désormais dans des domaines aussi variés que le juridique et administratif, les mines, l’agriculture, l’infrastructure, les télécommunications, la politique, l’économie, l’emploi, la géopolitique, l’éducation, l’environnement, les relations institutionnelles et la santé.
Dans le domaine de la sécurité, Tshisekedi Tshibanda Jacques a été reconduit en tant que coordonnateur de la sécurité intérieure, tandis que Lubanga Taylor a été nommé conseiller chargé du suivi des dossiers de coopération avec la Cour Pénale Internationale. La cellule de communication présidentielle a également été remaniée pour assurer une meilleure visibilité et une gestion plus fine de l’image du Chef de l’État. Farah Mwamba est désormais directrice de cette cellule, épaulée par Kusema Giscard et d’autres cadres dédiés à la rédaction, à la presse nationale, aux grands reportages, à la communication numérique et à la veille communicationnelle.
Par ailleurs, d’autres nominations effectuées dans la foulée renforcent la diplomatie congolaise. Antoine Ghonda et Isabelle Kibassa ont été nommés ambassadeurs itinérants, tandis qu’Émilie Mushobekwa et Éric Nyindu ont reçu les titres d’ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires en Inde et en Mauritanie. Le commissaire divisionnaire adjoint Louis Segond Karawa a quant à lui été nommé vice-gouverneur du Nord-Kivu.
Ainsi, à travers cette double restructuration de l’Union sacrée pour la nation et du cabinet présidentiel, le Chef de l’État affirme sa détermination à instaurer une gouvernance ouverte et inclusive, condition sine qua non pour surmonter les crises actuelles et préparer une RDC unie, résiliente et tournée vers l’avenir.
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