Face aux inondations meurtrières causées par les pluies diluviennes ayant provoqué le débordement de la rivière N’djili, la Société nationale d’électricité (SNEL) a fait preuve d’une réactivité remarquable, soutenue par une politique d’anticipation guidée par la vision stratégique du directeur général Fabrice Lusinde et de son équipe. Dans un souci de sécurisation des infrastructures critiques, la SNEL a pris des mesures préventives en mettant hors service, dès le samedi 5 avril, près de 159 cabines, dont certaines se trouvaient dans les zones directement impactées par les inondations. Cette décision a permis d’éviter les électrocutions et de limiter les risques d’une catastrophe encore plus grave. À lundi 7 avril, grâce à un travail acharné, seulement 38 cabines demeuraient hors service, et 121 ont été remises en fonctionnement. Une gestion saluée par le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Teddy Lwamba, qui a affirmé : « La tendance pour le secteur de l’électricité s’annonce beaucoup mieux », soulignant qu’« environ 70 % des cabines ont été reprises », témoignant ainsi de la capacité de la SNEL à maîtriser l’urgence tout en garantissant la continuité du service vital pour la population.
La capitale congolaise a une fois de plus été mise à rude épreuve. Après les pluies diluviennes qui ont fait sortir la rivière Nd’jili de son lit, Kinshasa pleure trente morts et compte plus de mille sinistrés, désormais pris en charge par l’État. Pourtant, dans ce contexte de crise aiguë, un fait mérite d’être souligné : la Société nationale d’électricité (SNEL) a su éviter que le drame humain ne se double d’une catastrophe énergétique.
Lors du briefing spécial organisé lundi 7 avril, le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Teddy Lwamba, n’a pas manqué de saluer la réactivité de l’entreprise publique. Grâce à une politique d’anticipation pilotée par la vision managériale du directeur général Fabrice Lusinde et de toute son équipe, la SNEL a pris les devants pour sécuriser les infrastructures critiques.
« L’impact était préventif parce que nous avons eu, le samedi 5 avril, pratiquement 159 cabines qui ont été mises hors service. Certaines étaient dans les zones qui ont été impactées. Mais nous avons fait de la prévention pour éviter des électrocutions et des conséquences encore plus dramatiques. Aujourd’hui, à lundi 7 avril, nous avons pratiquement seulement 38 cabines qui sont hors service et 121 cabines ont été remises en service. Dans la zone ouest de Kinshasa, nous avons connu un écroulement de lignes et dans la zone sud aussi, nous avons connu des écroulements de lignes. Nous sommes en train de faire le nécessaire avec les équipes de la SNEL pour reprendre les différentes lignes affectées. », a expliqué le ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Teddy Lwamba.
De son avis comme technicien et expert, « la tendance pour le secteur de l’électricité s’annonce beaucoup mieux » « Parce que nous avons pratiquement près de 70 % de cabines qui ont été reprises. », a reconnu le ministre. Une telle reconnaissance officielle tranche nettement avec les pratiques d’autrefois, où l’impréparation amplifiait les crises. Cette fois-ci, la SNEL a démontré sa capacité non seulement à gérer l’urgence, mais aussi à limiter l’impact des catastrophes naturelles sur un service vital pour la population.
Dans un environnement urbain de plus en plus vulnérable aux aléas climatiques, cette gestion anticipative apparaît comme un tournant essentiel. Elle montre que, même face aux pires épreuves, des institutions publiques peuvent se réinventer pour mieux protéger les citoyens.
Pitshou Mulumba