À chaque apparition, il a semé le trouble. Ce vendredi 23 mai à 19h, Joseph Kabila sort du silence. Mais que peut-il encore dire ? Il y a peu, chacune des rares interventions publiques de l’ancien président de la République démocratique du Congo a été marquée par la controverse, ravivant les soupçons d’une alliance tacite avec l’ennemi rwandais et ses supplétifs du M23. Aujourd’hui, c’est sans filet qu’il s’avance : le Sénat vient de lui retirer son immunité parlementaire, le plaçant à la merci de la justice militaire pour des faits présumés de trahison. Dans un pays meurtri par la guerre à l’Est, cette déclaration attendue à 19h s’annonce comme un moment de vérité – ou d’égarement. Car désormais, plus que ses mots, c’est sa responsabilité devant l’histoire qui est en jeu.
L’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, s’apprête à briser le silence ce vendredi 23 mai à 19h, dans un contexte politique inédit et particulièrement tendu. Cette déclaration, annoncée de longue date, est désormais attendue avec une impatience mêlée de curiosité dans tout le pays.
La veille, la chambre haute du Parlement congolais a pris une décision historique : la levée de l’immunité parlementaire dont bénéficiait Kabila en tant que sénateur à vie. Ce geste, lourd de conséquences, ouvre la voie à d’éventuelles poursuites judiciaires pour des accusations gravissimes, notamment de trahison.
Depuis son départ du pouvoir en 2019, Joseph Kabila a cultivé une influence discrète mais réelle dans l’ombre du pouvoir. Mais ce nouveau tournant pourrait redistribuer les cartes de manière spectaculaire. S’agira-t-il d’un message de défense, d’une dénonciation virulente d’un prétendu complot politique, ou d’une mise en retrait définitive ? Personne ne le sait encore. Ce vendredi soir, à 19h précises, le voile sera levé.
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