La RDC franchit un cap décisif avec la promulgation des ordonnances ratifiant l’Accord sur les Subventions à la Pêche et l’Accord sur la Facilitation des Échanges. Ces deux textes-clés de l’OMC modernisent le commerce extérieur congolais, renforcent la protection des ressources halieutiques et simplifient les procédures douanières. Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, se réjouit de cette avancée majeure, qui inscrit son secteur au cœur de la dynamique de diversification de l’économie nationale, conformément à la vision du président Félix Tshisekedi. Une étape essentielle pour ouvrir la RDC aux standards internationaux et booster sa compétitivité sur la scène mondiale.
Le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a partagé sur son compte X l’extrait vidéo de la lecture officielle, à la télévision nationale, des deux ordonnances-lois promulguées le 8 juillet 2025 par le président Félix Tshisekedi. Un moyen pour lui de saluer publiquement une avancée décisive dans son secteur : la ratification par la RDC de deux instruments majeurs de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), adoptés en Conseil des ministres le 27 juin dernier — l’Accord sur les Subventions à la Pêche (ASP) et l’Accord sur la Facilitation des Échanges (AFE). Un tournant pour le commerce extérieur congolais, désormais mieux arrimé aux règles du commerce international moderne.
Une avancée historique pour la gouvernance des ressources halieutiques
L’Accord sur les Subventions à la Pêche, adopté en 2022 par les membres de l’OMC, attendait encore l’adhésion de quelques pays pour entrer pleinement en vigueur. La RDC figure désormais parmi les onze États décisifs ayant permis d’atteindre ce seuil, marquant ainsi son adhésion à un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les subventions contribuant à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN).
« Il s’agit d’un pas décisif dans la préservation de la biodiversité marine et dans la lutte contre la surexploitation des ressources halieutiques », a souligné Julien Paluku. En ratifiant cet accord, la RDC s’engage à protéger les stocks de poissons menacés, tout en garantissant aux consommateurs – congolais et internationaux – une meilleure traçabilité et sécurité des produits de la mer.
Une modernisation des procédures douanières attendue depuis plus d’une décennie
Parallèlement, la ratification de l’Accord sur la Facilitation des Échanges marque la fin d’un long cycle. Adopté par l’OMC en 2013, cet accord était jusque-là en attente de validation par la RDC. Il prévoit la simplification, la numérisation et l’harmonisation des procédures aux frontières, facilitant ainsi les échanges de marchandises à l’importation, à l’exportation comme en transit.
« C’est une véritable révolution logistique qui s’amorce pour la RDC », a insisté le ministre Paluku. Avec ses 40 mesures concrètes, l’AFE vise à réduire les coûts commerciaux, renforcer la transparence et accélérer les flux de marchandises, tout en stimulant la compétitivité des économies nationales.
Un signal fort envoyé aux investisseurs et partenaires internationaux
Avec cette double ratification, la RDC envoie un message clair de son engagement à se conformer aux standards internationaux du commerce et à renforcer la gouvernance économique. Elle se positionne ainsi pour bénéficier pleinement des programmes d’assistance technique et de renforcement des capacités de l’OMC, tout en créant un environnement plus attractif pour les investissements privés.
Pour le ministre Paluku, ces décisions traduisent la volonté ferme du président Félix Tshisekedi de faire du commerce extérieur un levier de croissance, d’intégration régionale et de développement durable.
Alors que le pays mise de plus en plus sur la diversification de son économie, la ratification de ces accords représente un tournant stratégique vers une RDC plus compétitive, connectée aux marchés mondiaux et résolument engagée dans les réformes structurelles.
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