C’est un geste à la fois symbolique et politique : en visitant l’exposition « Mobutu, une vie, un destin » au Musée national de Kinshasa, le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, a voulu rappeler l’importance de la mémoire collective dans la construction d’un État de droit. Accueilli par Nzanga Mobutu, fils du Maréchal et ancien ministre, et par Marie-Laure Yaone, directrice générale du musée, le garde des Sceaux a salué une initiative « qui mérite d’être soutenue et vulgarisée ».
La scène avait valeur de symbole. Mercredi 22 octobre 2025, Guillaume Ngefa A. Andali, ministre d’État, ministre de la Justice et garde des Sceaux de la République démocratique du Congo, a visité l’exposition « Mobutu, une vie, un destin » au Musée national de Kinshasa, en présence de Nzanga Mobutu, fils du Maréchal et ancien ministre, et de Marie-Laure Yaone, directrice générale du musée.
Organisée pour retracer le parcours politique et personnel de l’ancien président Mobutu Sese Seko, cette exposition s’inscrit dans une volonté de redécouverte et d’analyse du passé congolais, à travers une approche patrimoniale et apaisée. Guillaume Ngefa y a vu une occasion de rappeler la responsabilité de la Justice dans la transmission des valeurs républicaines et historiques.
« Que les futures pages de l’histoire de la RDC s’écrivent par la plume d’une justice pour tous »,
a déclaré le ministre, inscrivant ainsi la mémoire nationale au cœur de son message.
À l’issue de sa visite, le ministre d’État a laissé une note dans le « tableau des souvenirs », l’espace dédié aux impressions des visiteurs : « Une exposition qui mérite d’être soutenue et vulgarisée. »
Ce geste, sobre mais chargé de sens, souligne l’importance qu’accorde le ministère de la Justice à la préservation du patrimoine culturel et historique du pays. Pour Guillaume Ngefa, il ne s’agit pas seulement de revisiter le passé, mais de lui redonner une fonction pédagogique : comprendre l’histoire pour mieux garantir la justice et la cohésion nationale.
En retour, Nzanga Mobutu a exprimé sa gratitude pour cette marque de considération, saluant l’intérêt du ministre d’État pour la mémoire nationale.
« Une nation qui ne connaît pas son histoire ne saura pas construire son futur », a-t-il rappelé, reprenant un adage que cette exposition entend précisément illustrer.
L’événement marque un pas de plus dans la politique gouvernementale de valorisation du patrimoine et de réconciliation avec les figures majeures de l’histoire du Congo, qu’elles soient controversées ou consensuelles. Sous la présidence de Félix Tshisekedi, la mémoire nationale s’impose comme un levier de construction identitaire et d’unité, complémentaire des réformes institutionnelles et judiciaires engagées par le ministère de la Justice.
Infos27
