Face à une jeunesse nombreuse et souvent éloignée du marché du travail, Kinshasa accélère. Le gouvernement provincial a validé une nouvelle étape du projet « Formation, emploi et entrepreneuriat » (FEE), qui vise 12 000 jeunes. Adossé au Programme provincial de professionnalisation et de formalisation des métiers, ce dispositif entend structurer des parcours d’insertion concrets et ouvrir la voie à un écosystème entrepreneurial plus inclusif.
Le gouvernement provincial de Kinshasa a annoncé, à l’issue d’une réunion du comité de pilotage, que douze mille jeunes de la capitale seront ciblés dans le cadre du projet « Formation, emploi et entrepreneuriat » (FEE). Cette initiative, selon un communiqué du ministère provincial de l’Emploi, s’inscrit pleinement dans le Programme provincial de professionnalisation et de formalisation des métiers (PPPFM), dont elle constitue l’un des leviers majeurs.
Le projet FEE entend offrir des réponses concrètes aux défis d’insertion auxquels sont confrontés les jeunes Kinois. Il combine une série d’activités complémentaires : formations additionnelles, job coaching, stages d’insertion professionnelle, étude de l’écosystème entrepreneurial local, ainsi qu’un « rallye de l’emploi » destiné à mettre en relation directe jeunes talents et employeurs.
Structurer un marché du travail plus inclusif
Au-delà des outils techniques, cette initiative traduit une volonté politique : structurer un marché du travail plus inclusif et crédible, capable d’absorber les nouveaux entrants et de répondre aux attentes d’une jeunesse de plus en plus exigeante. En ciblant 12 000 jeunes, le gouvernement provincial assume un objectif quantifiable, qui engage la responsabilité des institutions et place la question de l’emploi au cœur de l’action publique.
Ce programme, qui vise à renforcer les compétences, encourager l’entrepreneuriat et préparer les jeunes à des métiers formalisés, marque un pas supplémentaire vers une gouvernance économique où l’investissement dans le capital humain devient une priorité stratégique.
Kinshasa, souvent confrontée à de fortes disparités socio-économiques, tente ainsi de construire un modèle d’insertion plus efficace, fondé sur la formation, l’accompagnement et l’ouverture d’opportunités réelles.
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