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Kinshasa
19 septembre, 2024 - 18:52:09
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Nominations en attente : Les candidats magistrats renoncent à leurs revendications après les assurances du CSM

Un tournant décisif a été pris par les candidats magistrats en attente de leur nomination, qui ont présenté, vendredi 23 août, leur mea culpa devant le Conseil supérieur de la magistrature. Au terme d’une audience tenue dans la salle de la Cour constitutionnelle à Kinshasa, en présence de 26 de leurs délégués, ils ont déclaré renoncer à toutes les actions qu’ils avaient initialement projeté d’entreprendre pour faire entendre leurs revendications.

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Dès le début de cette rencontre, les candidats magistrats se sont montrés particulièrement militants, mais cette ardeur a progressivement cédé la place à un apaisement, fruit des échanges nourris et de l’écoute attentive du président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta. Sous l’égide de ce dernier, les discussions se sont concentrées sur la nécessité de maintenir la sérénité dans la corporation, tout en assurant aux candidats que leur nomination, tant attendue, est un acquis incontestable. Cette assurance s’inscrit dans la ligne droite de la vision du Magistrat suprême, garant de l’indépendance de la justice.

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Cependant, il a été précisé que la nomination des magistrats de la promotion 2024 et des Réservistes reste tributaire de la mise à disposition préalable des moyens nécessaires à leur formation et à leur affectation. Cette condition sine qua non, exposer par le président du Conseil supérieur de la magistrature, a trouvé un écho favorable parmi les candidats, qui ont ainsi décidé de suspendre toute démarche contestataire, privilégiant le dialogue constructif comme mode d’action.

Ce mea culpa des candidats magistrats a témoigné de leur volonté de contribuer, avec loyauté et discipline, au renforcement de l’État de droit en République démocratique du Congo, en s’alignant sur les prérequis posés par les instances compétentes pour une intégration harmonieuse au sein de la magistrature nationale.

Ils sont désormais éclairés : tous les candidats magistrats comprennent que leur nomination n’est nullement motivée par une quelconque mauvaise foi, mais est plutôt conditionnée par les contraintes financières d’un pays en phase post-électorale. Un signe supplémentaire en est que l’assemblée ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature, initialement prévue pour avril dernier, n’a pas encore pu se tenir, confirmant ainsi les défis auxquels fait face l’institution dans la gestion de cette période de transition. Ce contexte, bien que complexe, est désormais mieux compris par les candidats, qui, armés de patience et de confiance, attendent avec sérénité leur nomination prochaine.

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