Il fut un temps où les ruelles de Kinshasa et les avenues des grandes villes du pays étaient sous le joug des “Kuluna”, ces bandes armées de jeunes délinquants qui imposaient leur loi par la terreur et la violence. Mais, comme dit l’adage, tout a choisi une fin. Aujourd’hui, le vent tourne, et il souffle avec une force implacable contre ces semestres de chaos.
Dimanche 5 janvier, le ministre d’État en charge de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba Tungunga, a marqué une nouvelle étape décisive dans la lutte contre ce fléau. La troisième vague de transfert des “Kuluna” vers des prisons de haute sécurité a été supervisée sous son œil vigilant, concrétisant la promesse d’un gouvernement déterminé à rétablir l’ordre. C’est une scène qui restera gravée dans les mémoires : ces jeunes bandits, leurs visages empreints de regret, les larmes perlant sur leurs joues, réalisaient, peut-être trop tard, que l’impunité dont ils jouissaient ne serait plus qu’un souvenir lointain. Leur seul espoir désormais ? La miséricorde divine.
L’opération “Zéro Kuluna” n’est pas qu’un slogan, c’est une réalité en action. “La police arrête, la justice juge et condamne”, a rappelé le ministre Constant Mutamba avec une fermeté qui résonne comme un avertissement pour ceux qui persisteraient dans la délinquance. Désormais, les Kuluna ne peuvent plus se cacher derrière le silence des autorités ou l’inertie des institutions.
De la prison militaire de Ndolo à l’aéroport de N’djili, en passant par l’avenue Poids Lourds, une marée humaine a salué les efforts du ministre de la Justice. Des ovations nourries témoignent de la soif de sécurité et de paix d’une population longtemps éprouvée. Les Congolais voient enfin des actions concrètes, visibles et palpables, dans une lutte sans merci contre le banditisme urbain.
Ce transfert n’est qu’une étape dans une opération nationale qui ne connaît aucune limite géographique. L’offensive “Zéro Kuluna” se poursuit avec la même vigueur à travers tout le pays. Pour ces délinquants qui pensaient être invincibles, le message est clair : leur activisme appartient désormais au passé.
Cependant, cette dynamique ne doit pas s’arrêter aux seules arrestations. La lutte contre le phénomène Kuluna doit aussi s’attaquer à ses racines. Le chômage des jeunes, l’absence d’éducation, et le désespoir dans lequel vivent de nombreux Congolais sont des terres fertiles pour l’émergence de ces violences. La victoire contre les Kuluna sera totale si, en plus de briser leurs chaînes, nous offrons à la jeunesse congolaise des perspectives pour un avenir digne et prospère.
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