Une épidémie inconnue sévit dans la zone de santé de Panzi, dans la province du Kwango, causant déjà 71 décès et plongeant cette région du sud-ouest de la République démocratique du Congo dans l’urgence sanitaire. Lors d’un point de presse à Kinshasa ce jeudi 5 décembre, le ministre de la Santé publique, Roger Samuel Kamba, a appelé à une mobilisation immédiate pour identifier l’origine de cette maladie, qui frappe une province déjà vulnérable, tout en lançant un cri d’alarme face à l’ampleur des défis sanitaires.
La province du Kwango, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, est frappée par une épidémie non encore identifiée qui a déjà causé 71 décès dans la zone de santé de Panzi.
Lors d’un point de presse tenu jeudi 5 décembre à Kinshasa, le ministre de la Santé publique, Roger Samuel Kamba, a dressé un bilan alarmant tout en soulignant l’urgence d’élucider les causes de cette maladie.
Parmi les décès recensés, 27 ont eu lieu dans les structures de soins, dont 10 directement imputés au manque de transfusions sanguines. Les 44 autres cas concernent des décès survenus dans la communauté, souvent faute d’accès rapide aux soins. « Après prélèvement, les échantillons ont été envoyés pour analyse. Nous travaillons en collaboration étroite avec l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) et d’autres experts pour établir les premières hypothèses sur l’origine de cette épidémie », a indiqué le ministre Kamba.
Cette situation survient alors que le pays fait également face à des défis sanitaires liés au Mpox (variole du singe) et à d’autres maladies endémiques. Le ministre a assuré que des discussions approfondies sont en cours avec les équipes de terrain et les spécialistes pour élaborer une réponse adaptée et limiter la propagation de la maladie.
Dans une province déjà fragilisée par des infrastructures sanitaires limitées, cette nouvelle épidémie met en lumière la nécessité d’un renforcement urgent des capacités de diagnostic et de traitement. Les autorités appellent à la vigilance, à la mobilisation des partenaires de santé, et à une sensibilisation accrue des communautés pour contenir la situation avant qu’elle ne prenne une dimension plus critique.
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