Il y a deux ans, Mbuji-Mayi n’était qu’un souvenir blessé. Une capitale provinciale minée par la poussière, la misère et la résignation. Aujourd’hui, elle retrouve son souffle. Routes asphaltées, quartiers rénovés, projets publics qui prennent forme : la capitale du Kasaï-Oriental vit une véritable métamorphose. Ce renouveau, porté par la vision du président Félix Tshisekedi et par l’engagement de son gouvernement, témoigne d’une évidence : quand la volonté s’allie au travail et à la rigueur, le changement cesse d’être un rêve. Dans cette ville qui se reconstruit, symbole d’un Congo qui se redresse, un autre événement va sceller cette renaissance : la présence du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi pour inaugurer ce lundi 6 octobre, la nouvelle Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM), joyau académique et promesse d’avenir pour toute une génération.
Il y a deux ans, il fallait du courage pour rouler à Mbuji-Mayi. Entre les trous béants, la poussière et les flaques stagnantes, chaque déplacement relevait de l’épreuve. Les habitants, résignés, se contentaient de répéter que « rien ne changerait jamais ». Et pourtant, le miracle discret s’est produit.
Aujourd’hui, du quartier Miba à la route Cathédrale, de Monseigneur Ngongolu à Bonzola, les avenues s’étirent, propres et solides, bordées de trottoirs neufs et d’un espoir retrouvé. Katengela, Bobila, Bakenda, Salongo, Lusambu, Marthe Kisalu, Dilenga… les noms des rues se transforment en symboles : celui d’un réveil longtemps attendu.
Sur une moto lancée à vive allure, le vent au visage, le journaliste Floride Zantoto observe ce changement avec émotion. Des habitants qui redécouvrent la fierté de dire « chez nous ». Mbuji-Mayi respire à nouveau.
Mais cette renaissance ne tient pas qu’au goudron. Elle dit quelque chose de plus profond : la force d’une volonté politique assumée. Les chantiers, jadis synonymes de promesses détournées, deviennent ici le témoignage d’une gestion rigoureuse et d’un suivi réel. Le progrès, enfin, prend visage humain — grâce à la détermination du gouvernement de la République, sous l’impulsion du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Et c’est donc dans cette ville qui renaît que le président de la République inaugurera, lundi 6 octobre, la nouvelle Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM). Érigée sur l’ancien site de l’université, cette infrastructure moderne comprend des bâtiments entièrement reconstruits, des auditoires spacieux, des laboratoires équipés, ainsi qu’une résidence estudiantine dotée d’un réseau autonome d’eau potable. Elle offrira aux étudiants venus d’autres provinces ou des zones les plus reculées la possibilité d’étudier dans des conditions dignes et sécurisées.
Depuis le début du mois de septembre, les inscriptions battent leur plein. Des centaines de lauréats de l’examen d’État se pressent déjà aux guichets de l’UOM, séduits par la promesse d’un enseignement supérieur de qualité au cœur du Kasaï-Oriental.
Au-delà du symbole académique, cette inauguration s’inscrit dans la continuité d’un plan plus vaste : celui d’une RDC qui mise sur ses territoires, ses jeunes et ses talents. Mbuji-Mayi, longtemps reléguée, devient laboratoire du possible.
La leçon vaut pour tout le pays. Car au-delà de l’asphalte et du béton, ce renouveau rappelle une évidence souvent oubliée : quand la volonté politique s’allie à la droiture, les miracles deviennent possibles.
« Le progrès n’est rien sans intégrité », répète Floride Zantoto en conclusion de son reportage. Une phrase simple, mais lourde de sens. Car dans la poussière désormais balayée de Mbuji-Mayi, c’est aussi une certaine idée du Congo qui se relève — celle d’un pays qui construit enfin pour de vrai.
Infos27/Floride Zantoto

