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Kinshasa
3 juillet, 2024 - 01:13:05
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PolitiqueJustice

La Cour constitutionnelle met en échec les prédictions des “anti-élections”

Ce 14 décembre 2023, saisie par certains candidats à la présidence de la République pour constater l’irrégularité du processus électoral en vue des élections du 20 décembre 2023, la Cour a rendu son arrêt lors d’une audience publique.

Depuis quelques jours, un certain nombre de médias et de politiciens prédisaient le report des élections du 20 décembre 2023, prêtant des intentions malveillantes à la Cour constitutionnelle.

En effet, pour une certaine presse et une catégorie de chroniqueurs qui ne sont présents que sur YouTube et prétendent disposer de caméras de haute performance, la Cour constitutionnelle est accusée d’être instrumentalisée par le pouvoir en place, avec la complicité de la CENI, afin d’obtenir le report des élections.

Il est étonnant que des politiciens puissent manipuler l’opinion à ce point, allant jusqu’à influencer la presse qui est censée diffuser des informations exactes et non des spéculations.

Aujourd’hui, cette mauvaise presse a été confondue. En effet, dans son arrêt sous R.Const.2021, la Cour constitutionnelle a déclaré la requête des candidats à la présidence de la République recevable mais non fondée.

Il convient de rappeler que ces candidats à la présidence de la République, dont Martin Fayulu, Théodore Ngoy, Marie José Ifoku, souhaitaient que la Cour constate ce qui suit : la non-publication et le non-affichage des listes électorales, l’effacement des cartes d’électeurs, le monnayage par les agents de la CENI de la délivrance de duplicatas, la délivrance des duplicatas avec des numéros différents des cartes d’électeurs originales à certains électeurs, la non-délivrance des duplicatas à un grand nombre d’électeurs, la non-publication de la cartographie des bureaux de vote, la non-publication au journal officiel de la liste définitive des candidats à la présidence de la République, la non-notification de celle-ci à chaque candidat à la présidence de la République, et la non-notification au gouvernement pour les missions diplomatiques et consulaires congolaises à l’étranger, ainsi que la protection égale de tous les candidats à la présidence de la République dès cette publication et pendant la campagne électorale, et la mise à l’écart des électeurs vivant dans les parties occupées du pays, en violation délibérée de la Constitution et de la loi.

Pour ces candidats, les éléments dénoncés rendaient le processus électoral irrégulier, et la Cour se devait de le constater.

Cependant, soucieuse de permettre à la CENI de mener à bien le processus électoral et de garantir la périodicité électorale quinquennale, la Cour constitutionnelle, sous l’impulsion de son Président Dieudonné Kamuleta, a conclu, avec effet utile, que les faits dénoncés n’étaient pas suffisants pour conclure à l’irrégularité du processus électoral.

Une fois de plus, la Cour constitutionnelle a démontré sa neutralité dans l’accomplissement de sa mission constitutionnelle de garant de la régularité dudit processus.

Il est donc évident aujourd’hui que Dieudonné Kamuleta dirige cette haute juridiction du pays avec fermeté, sans céder à la manipulation de l’opinion et aux intentions malveillantes contre la démocratie et la justice congolaises.

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