Journaliste analyste et voix incisive de « Exclusif RDC », Eric Wemba dénonce sans détour les alliances obscures et les ambitions dévoyées qui minent la patrie congolaise. Selon lui, Olivier Kamitatu et d’autres perçoivent le Rwanda comme un allié « sûr » destiné à faciliter l’ascension de Moïse Katumbi au pouvoir, ce qui explique le silence de Katumbi et de son camp face aux affres de la guerre. Wemba n’hésite pas à qualifier de machiavélique la coalition impliquant Katumbi, Joseph Kabila et Corneille Nangaa, dénonçant ainsi l’ombre d’acteurs politiques qui conspirent pour déstabiliser l’État. Pour lui, le comportement de Katumbi, qui pactise avec ceux qui « pillent » et « tuent » dans une logique de vengeance, trahit profondément les valeurs nationales.
Eric Wemba, journaliste analyste, n’hésite pas à pointer du doigt des alliances troubles et des ambitions dévoyées qui, selon lui, menacent la patrie congolaise. Dans une analyse incisive sur sa chaine You Tube « Exclusif RDC », il rappelle : « Dans l’esprit d’Olivier Kamitatu et tous les autres, le Rwanda c’est un allié sûr qui peut permettre à Katumbi de devenir président. C’est pourquoi ils se taisent face à tous les affres de cette guerre ». Par ces mots, Wemba dénonce non seulement l’aveuglement politique, mais aussi la complicité silencieuse qui favoriserait des stratégies destinées à renverser le régime de Tshisekedi.
L’ancien du quotidien « Le Phare », aujourd’hui à la tête du trihebdo et de la chaîne YouTube « Exclusif RDC », s’exprime avec la force de sa conviction. Il assène que Moïse Katumbi, Joseph Kabila et Corneille Nangaa ne font pas exception à une logique machiavélique, orchestrée par des acteurs politiques tapissant l’ombre et désireux de faire vaciller l’État congolais. « Donc votre coalition est maintenant connue. Et le camp de la patrie, les patriotes n’en veulent pas. Nous avons nos problèmes internes. Ce n’est pas les Rwandais qui vont régler cela… Kagame ne peut pas nous donner la démocratie. Encore que chez lui, il n’y a pas la démocratie », insiste-t-il, rappelant avec force l’impossibilité de se reposer sur un partenaire étranger pour sauver une nation en crise.
Pour Eric Wemba, Moïse Katumbi représente une grande déception, non seulement par ses ambitions, mais surtout par ses alliances douteuses. « Ce n’est pas parce que je l’ai dit aujourd’hui, vous avez perdu les élections. Tshisekedi a bel et bien gagné les élections, ça je préfère vous le dire…»
Dans une dénonciation qui sonne comme un appel à la mobilisation générale, Eric Wemba explique également pourquoi de nombreux Congolais taxent Katumbi d’étranger. « C’est son comportement actuel qui nous démontre qu’il est avec des Rwandais pour renverser Tshisekedi. Il a accepté de pactiser avec ceux qui pillent, ceux qui tuent, simplement parce qu’il veut se venger de Tshisekedi », regrette-t-il, illustrant la trahison des valeurs nationales au profit d’intérêts étrangers et d’une vengeance personnelle.
Mais au-delà de la dénonciation, l’analyste ne ménage pas ses mots pour affirmer sa vision d’un changement radical : « Vous connaissez ma position sur Tshisekedi. Mais il s’agit ici du camp de la patrie, du problème de la patrie. Derrière, il fallait Tshisekedi pour déboulonner ce système. Ce système qui a existé 30 ans. Ce système mis en place par Kagame et par un James Kabarebe qui a dirigé réellement le Congo. Kagame dirige le Congo à travers James Kabarebe. Et Kabila n’a été que son gouverneur pendant plus de 18 ans. C’est ce système que nous voulons démanteler. Ce système sera démantelé. S’il faut payer les prix, il faut payer les prix ». Ces mots résonnent comme une injonction à l’unité et à la détermination pour faire échec à un système qui, selon lui, a longtemps opprimé et exploité la RDC.
Lire l’analyse de Eric Wemba sur https://youtu.be/XtmAG-L8uZ0
L’analyse de Eric Wemba, empreinte d’une lucidité sans concession, appelle chaque Congolais à prendre conscience des enjeux et à se mobiliser pour défendre la souveraineté nationale contre des ambitions qui n’ont d’autre dessein que de perpétuer l’exploitation et la division. La patrie, clame-t-il, est en jeu, et l’heure n’est plus aux compromis.
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